Accueil
| Titre : | La voie douloureuse : scènes de persécutions contre les Stundistes en Russie |
| Auteurs : | Hesba Stretton, Auteur ; E. Lemaire, Traducteur |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Lausanne [Suisse] : Georges Bridel, 1895 |
| Format : | viii + 304 p. |
| Langues: | Français |
| Langues originales: | Anglais |
| Index. décimale : | HQ/A (Persécutions: généralités et divers) |
| Résumé : |
Le récit qu’on va lire, sous sa forme fictive, ne renferme que des traits empruntés à la réalité.
On sait l’origine des « Stundistes » russes, mis en scène dans le présent volume : le mouvement religieux appelé stundisme est issu des colonies allemandes du sud de la Russie, où s’est conservé l’usage des Stunden, ou réunions d’études bibliques familières, pratiqué dès longtemps en Wurtemberg. Par leur influence, et surtout par l’activité du pasteur Charles Bonekemper (dès 1867), des paysans russes, amenés à la connaissance de l’Evangile, formèrent entre eux des réunions pareilles, où l’on priait, chantait des cantiques, lisait et expliquait la Bible. Leur pensée n’était point d’abord de se séparer de l’Eglise orthodoxe, bien qu’ils en répudiassent les superstitions et en particulier le culte des icônes ; mais l’intransigeance des prêtres et l’intolérance des autorités les forcèrent de plus en plus à en sortir. Le mouvement, favorisé au début par la liberté de répandre la Bible en russe, qu’avait octroyée le czar Alexandre II, se répandit de proche en proche et compta bientôt des milliers d’adhérents. On évalue aujourd’hui leur nombre à environ deux cent cinquante mille. Quoique détachés de l’Eglise établie, les Stundistes n’en demeuraient pas moins de bons citoyens, priant avec ferveur pour leur patrie et pour l’empereur ; une discipline morale sévère s’exerçait parmi eux, et leurs adversaires eux-mêmes ont maintes fois rendu hommage à leurs mœurs simples et chrétiennes, qui rappelaient les temps primitifs de l’Eglise. On sait les cruelles persécutions qui ont sévi contre eux depuis une quinzaine d’années. Les chefs jetés en prison ou envoyés en exil, des familles entières bannies dans les âpres contrées du Caucase, sur les confins de la Perse, ou dans les plaines perdues de la Sibérie, heureuses encore quand mari et femme ne sont pas exilés dans des lieux différents et privés de leurs enfants dont l’éducation est naturellement remise à des orthodoxes : les faits de ce genre se sont produits par centaines et par milliers. |
| Note de contenu : |
- Préface (Georges Godet)
- I. An 1888 / II. Une réunion stundiste / III. Une soirée chez Yarina / IV. La décision par le sort / V. Panass / VI. La foire / VII. L’iconoclaste / VIII. Le pope Vasili / IX. La tentation / X. Négociation / XI. Une arrestation / XII. Le pope Batouschka et sa femme / XIII. Le tombeau de Pannotska / XIV. Les fiançailles / XV. Les inquisiteurs/ XVI. A travers les grandes eaux / XVII. De profundis / XVIII. L’intervention de Stépane / XIX. Au port / XX. Valerian l’incrédule / XXL Le vrai / XXII. Le service funèbre / XXIII. Un hiver désastreux / XXIV. Pronostics / XXV. La fête patronale / XXVI. Les stundistes sont exorcisés / XXVII. La défense / XXVIII. Un miracle / XXIX. Encore un martyr / XXX. En l’an 1892 vieux style / XXXI. J’attends le matin / XXXII. La voie douloureuse |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| HQ/A 010 | HQ/A 010 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |
