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Titre : | Breveter la vie ? : [Institut d'éthique sociale FEPS, Groupe de travail "Bioéthique"]. b |
Auteurs : | Groupe de Travail "bioéthique" de la Fédération des Eglises protestantes de la Suisse, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Lausanne [Suisse] : Institut d'éthique sociale de la Fédération des Eglises protestantes de la Suisse (FEPS), 1993 |
Collection : | Etudes et rapports, num. 43 |
Format : | 40 p. |
Langues: | Français |
Tags : | FC ER |
Résumé : |
Les délégués de la FEPS, la Fédération des Eglises protestantes de la Suisse, tiendront leur traditionnelle assemblée d’automne ce lundi 26 octobre à Berne. L’un des points forts de cette assemblée sera une prise de position de l’Institut d’éthique sociale (IES) de la FEPS sur la bioéthique, “Breveter la vie ?”, qui traite de la question des brevets sur les animaux et les plantes. D’énormes intérêts économiques sont en jeu dans ce domaine. La protection d’organismes vivants par un brevet est sujette à de violentes polémiques, car les entreprises actives dans ce secteur espèrent tirer d’importants profits économiques de leur découvertes. Mais les travaux de recherche extrêmement coûteux ne sont économiquement justifiés que si les produits obtenus sont suffisamment protégés. D’un autre côté, la dépendance des pays en développement vis-à-vis des pays du Nord risque ainsi d’augmenter encore massivement. Diverses Eglises ont examiné cette problématique et se sont plus ou moins clairement prononcées contre cette pratique. Le texte du groupe de travail de l’IES relève que la “propriété intellectuelle doit être protégée de façon à ne pas négliger les droits légitimes des pays en développement, mais aussi pour ne pas encourager l’exploitation de la nature”. Recours contre la souris cancéreuse de Harvard La question des brevets est particulièrement actuelle: le 13 mai dernier, après de longues hésitations, l’Office européen des brevets à Munich a breveté une souris qui est dotée d’une sensibilité plus élevée vis-à-vis du cancer. Le brevet n’entrera en vigueur qu’à l’expiration de la période de recours, (mi-février 1993). Le Conseil de la FEPS a autorisé l’IES à se joindre au recours contre le brevetage de la souris cancéreuse de Harvard. L’IES estime que les résultats de la recherche dans le domaine des organismes vivants ne doivent pas – pour répondre à des intérêts économiques pressants – être trop rapidement protégés par des brevets, car il ne s’agit pas de protéger des inventions techniques, mais des interventions dans le domaine de la biotechnologie, c’est-à-dire des êtres vivants. Ces problèmes exigent une solution urgente à l’échelle mondiale, car les Etats-Unis et le Japon octroient une protection par un brevet également aux animaux et aux plantes et la recherche tend à émigrer vers ces pays au détriment de l’Europe. L’ONU et son agence spécialisée, l’OMPI, qui protège la propriété intellectuelle – sont, de l’avis de l’IES, les organes appropriés pour le faire, et non le GATT, “où les grandes puissances font la loi”. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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ER/C 011e | ER/C 011e | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |