
Titre : | La Cité de la joie |
Auteurs : | Dominique Lapierre, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Robert Laffont, 1985 |
Collection : | Le Livre de Poche, num. 6262 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-253-04031-6 |
Format : | 602 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | PN/A (Oeuvres littéraires en lien avec la Bible ou le christianisme) |
Résumé : |
En 1980, Dominique Lapierre veut réaliser un projet qui lui tient à cœur depuis son séjour en Inde à l'occasion de l'enquête de « Cette nuit la liberté ». Il fonde une association de soutien aux enfants de lépreux de Calcutta. Grâce à une partie de ses droits d'auteur et aux dons de cinq mille sympathisants, Dominique Lapierre s'efforce de subvenir aujourd'hui aux besoins des deux cents enfants du foyer Résurrection de Calcutta. C'est en rendant visite à « ses enfants » de Calcutta que Dominique Lapierre découvre un jour le fascinant univers de La Cité de la Joie.
Pourquoi j'ai écrit La Cité de la Joie : Un jour que je me trouve à Calcutta, un tireur de pousse-pousse me conduit dans l'un des quartiers les plus pauvres et surpeuplés de cette ville hallucinante où 300 000 sans-abri vivent dans la rue. Le quartier s'appelle « Anand Nagar », la Cité de la Joie. C'est le choc de ma vie. Car, au cœur de cet enfer, je trouve plus d'héroïsme, plus d'amour, plus de partage, plus de joie et, finalement, plus de bonheur que dans bien des villes de notre riche Occident. Je rencontre des gens qui n'ont rien et qui, pourtant, possèdent tout. Dans tant de laideur, de grisaille, de boue et de merde, je découvre plus de beauté et d’espoir que dans bien des paradis de chez nous. Surtout, je découvre que cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints. Des saints comme Mère Teresa, mais aussi des saints complètement inconnus, comme ce Paul Lambert, un prêtre catholique français qui s'est installé dans la Cité de la Joie pour partager, secourir et guérir les plus déshérités. Comme ce jeune médecin américain venu de Floride pour soigner des hommes sans aucunes ressources médicales. Comme cet ancien marchand de chemises de Londres qui sauve des enfants de lépreux. Comme Bandona, cette jolie infirmière assamaise devenue l'Ange de miséricorde de tous les flagellés de la Cité de la Joie. Comme ces milliers d'hommes, de femmes et d’enfants, condamnés à survivre avec moins de cinquante centimes par jour, à surmonter les malédictions d'un destin implacable. A vaincre avec le sourire. Pour raconter leur épopée, je me suis immergé pendant des mois dans la terrible réalité de leur quartier. J'ai dormi dans le taudis de Lambert, un réduit de deux mètres sur un mètre, sans aération ni lumière, infesté de rats, de scolopendres, de cloportes, envahi par l’eau et le débordement des latrines à chaque orage. Avec pour voisins une famille de tuberculeux et une communauté d'eunuques. J'ai vécu des journées avec Lambert, Max et Bandona dans la petite colonie de lépreux au bout du bidonville et découvert leur extraordinaire culture, leur goût pour la fête. J’ai passé de longues heures avec le parrain de la mafia locale, un personnage digne des empereurs mogols. Près des étables à buffles, j’ai assisté aux prodigieuses représentations de la légende du Râmâyana. Avec les enfants, j’ai joué au jeu-roi du bidonville, le cerf-volant fait de pauvres morceaux de carton et de tissu qui emportent par-dessus la grisaille des toits tous les rêves de ce peuple d'emmurés. J'ai participé aux naissances, aux mariages, aux crémations, aux fêtes des hindous, des musulmans, des sikhs, des chrétiens et de toutes les communautés de cette mosaïque de peuples et de religions. J'ai tiré des rickshaws et roulé des bidi dans les ateliers-bagnes où des enfants de six et sept ans confectionnent plus de douze cents cigarettes par jour. J’ai fait la queue entre minuit et trois heures du matin pour aller aux latrines (il y a une latrine pour 2 500 habitants) et j’ai appris à me laver de la tête aux pieds avec moins d'un demi-litre d'eau. Surtout, surtout, j’ai appris à garder toujours le sourire, à remercier Dieu pour le moindre bienfait, à écouter les autres, à ne pas avoir peur de la mort, à ne jamais désespérer. |
Note de contenu : |
- Avertissement au lecteur
- 1ère partie: Vous êtes la lumière du monde - 2e partie: Des hommes-chevaux et leurs chariots de feu - 3e partie: Calcutta mon amour - Epilogue - Remerciements |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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PN/A Lap 001 | PN/A Lap 001 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |