
Titre : | Je lance ma joie vers le ciel : Prières de jeunes chrétiens d'Afrique |
Auteurs : | Fritz Pawelzik, Compilateur ; Edmond Pidoux, Adaptateur |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | 2e éd. |
Editeur : | Genève [Suisse] : Labor et Fides, 1971 |
Format : | 67 p. / Photos N&B |
Note générale : | Titre orig.: Ich singe dein Lob durch den Tag (1965) / 1ère éd. française 1969 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | EN/R (Textes de prières : recueils collectifs) |
Résumé : |
Nous serions désolé si le lecteur ne savait voir ici que des textes plus ou moins littéraires ou folkloriques, pittoresques ou plaisants. Deux attitudes seulement nous semblent justes : ou bien l'on entrera en communion spirituelle avec les auteurs de ces prières, ou bien l’on aura la discrétion de refermer leur livre.
La communion est-elle possible à distance dans l’espace et le temps, et dans l’éloignement social et culturel des civilisations ? Il fallait le croire pour transposer dans notre langue le recueil de M. F. Pawelzik, transposition lui-même du ghanéen en allemand. La plupart de ces prières nous feront sentir l'identité de nature et de condition des hommes, au-delà des différences trop visibles. Nous entrerons en sympathie avec nos frères noirs, dans les difficultés de leur vie matérielle ou spirituelle, dans les problèmes de leur pensée ou de leur cœur, dans leurs joies et leurs espérances. Mais plus d'une fois, nous recevrons d’eux quelque chose en réponse à nos propres besoins. Leur sens de la communauté nous sera en exemple. La famille et la tribu leur ont appris une solidarité après laquelle nous languissons, dans notre individualisme douloureux, ombrageux ou amer. Mieux que nous, ils sont ainsi préparés à saisir le sens et le rôle de l’Eglise. Pourtant, telle prière d’un jeune intellectuel nous révélera, à travers de troublants symboles, l’apparition dans le continent noir d’une angoisse déjà occidentale. Par ces prières encore, nous pourrons réapprendre l’adoration, spontanée et fervente dans une Afrique où les objets faits de main d’hommes ne s’interposent pas en masse entre l’univers et le regard. Enfin, écoutant l’imploration d’un chômeur, d’un pauvre hère, d’un mal loti, nous aurons conscience de notre responsabilité. Adressée à Dieu, cette requête nous sera comme un vivant reproche, même si l'injustice des Blancs est ici rarement dénoncée. Et peut-être qu’à ces plaintes indirectes nous répondrons par la volonté de nous faire MAINS DE DIEU en exaucement de telles prières. Cela étant posé, nous voilà prêts à découvrir avec amitié et respect le visage bien africain de ce livre. Indifférence et préjugés ne peuvent céder qu’à la vision concrète des êtres et des choses. Alors seulement peut s’établir la communion à laquelle ces prières nous invitent. E. Px. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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EN/R 010a | EN/R 010a | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |