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| Titre : | Le poids du réel, la souffrance |
| Auteurs : | Denis Vasse, Auteur |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Paris [France] : Seuil, 1983 |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-006482-8 |
| Format : | 194 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | RG/E (Anxiété, angoisse) |
| Résumé : |
La pratique de la psychanalyse apprend que la question de l’homme se pose dans un contexte de souffrance. C’est que la dimension de l’imaginaire familial, social, politique, religieux, n’est jamais adéquate à celle du réel que vise le désir de l’homme. Cet écart entre imaginaire et réel, l’expérience analytique l’ouvre à une altérité irréductible, où le sujet aura à reconnaître la vérité de son identité.
Si des mots ne viennent pas témoigner du désir, et par lui du discernement de la vérité, le sujet humain se noie dans la mer de ses fantasmes. Que, sous quelque prétexte que ce soit, la souffrance soit évitée à tout prix, et l’homme court le risque de perdre la parole. L’évitement de la souffrance équivaut alors à un refus de vivre, voire au regret d’être né. Faute d’une parole portant la promesse qui fait vivre, le petit d’homme serait voué à une naissance suicidaire où vie et mort se confondent dans l’horreur. Sans Autre. Certes, c’est encore une souffrance qui sépare l’homme de l’image de lui-même dans laquelle, croyant s’y reconnaître, il est tenté de s’engloutir. Mais traversée jusqu’à la rencontre du visage de l’Autre, la souffrance de la séparation d’avec le même peut devenir joie. |
| Note de contenu : |
- I. La souffrance. Altération, altérité : La déchirure / «Je» est un Autre / L'abandon: la souffrance qui ne se sait pas. Véronique / Altération de l’image du corps, altérité du sujet / La fascination par la mort : Narcisse et le mensonge / Le cri / Job / La fuite en avant : le déni de la limite / L’imaginaire brisé : l’écoute / Le poids du réel / Le silence de l’écoute / La souffrance complice / De la connaissance à la reconnaissance : la dette de surcroît. - II. Miroir et parole. La jalousie et le bavardage : La jalousie n’interprète pas : elle compare / L’évitement de la souffrance... jusqu’à la tentation du suicide / Le jaloux et l’idéaliste / Le non pouvoir-vouloir, masque du refus / Le bavardage et le « on » / Souffrance et désir / La parole et la re-liure des images : le corps. - III. L’impasse du miroir sagittal. Approche théorique d'un cas de « débilité » - IV. De la méprise au mépris. Le non-savoir de l’origine : La méprise devenue mépris : le refus de la parole / La paranoïa ou la mort première / Quand la méprise ne se vérouille pas en mépris, elle ouvre l’espace du non-savoir / La résistance qui s’ignore: la violence / L'ouverture originaire : la parole / Hostilité et dérision / La maille du symbolique et le refoulement originaire / L'insistence. - V. L’écoute du psychotique. La traversée du désêtre : Écouter avec son corps / Le symptôme de l’analyste / Les sans-voix : le sujet perdu / Le souffle déserté par la parole /« La fin de tout » / Le flot des sensations et l’absence de cri : le spasme. - VI. L’horreur et le mutisme. Nuit et brouillard : L’horreur / L’in-envisageable : la déshabitation du corps / Le travail du négatif / Le ricanement / L’absurde et la rage / L’abolition du temps du désir / «La nuit et le brouillard» / Le «wagon plombé» / Le mutisme / Le pardon qui redonne la parole. - VII. Naissance de la parole. Voix et visage : La voix, le corps, l’écriture / La voix et le cri / La surdité / L’écoute est une alliance / La sortie du chaos : le visage / Castration symbolique et promesse / Le désintéressement du regard / L’impasse du visage : la méfiance. - VIII. Le sujet naissant en souffrance. L’espoir |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| RG/E 009 | RG/E 009 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |
