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Titre : | Evangile et mystère : Les enjeux théologiques de l'épître aux Ephésiens |
Auteurs : | Chantal Reynier, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Cerf, 1991 |
Collection : | Lectio Divina, num. 149 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-04484-4 |
Format : | 321 p. / 21 cm |
Note générale : |
Recension : Revue des Sciences Religieuses Année 1996 Volume 70 Numéro 3 pp. 400-401
Recension : Biblica Vol. 75, No. 3 (1994), pp. 431-433 |
Langues: | Français |
Résumé : |
La lettre aux Éphésiens se distingue par la puissance de son style au service d’une théologie qui s’attache à révéler l’incomparable beauté de l’Église. La perception que l’Église a d’elle-même s’y exprime en terme de « mystère ». Mais un tel concept induit la question : la Lettre établit une équivalence entre Évangile et mystère, or cette équivalence semble, à première vue contradictoire. L’Évangile n’est-il pas par essence “bonne nouvelle” destinée à être annoncée à tous les hommes sans exception ? Le mystère, quant à lui, n’est-il pas ce que l’on doit tenir jalousement caché ? Ainsi pourrait-on craindre que cette épître se perdît dans les méandres d’une pensée plus proche de celle de Qumrân ou des religions à mystères que du message évangélique.
Le mystère, ici, introduit une problématique nouvelle : mystêrion y désigne l’Église-corps du Christ, réalité nouvelle faite des Juifs et des Nations. L’identification de l'Église au corps du Christ, terme non biblique, entraîne l’introduction d’autres concepts non bibliques comme celui de la tête, ainsi que l’usage de catégories comme les catégories spatiales ou celle de la construction. Cet éloignement des catégories bibliques mérite d’être examiné attentivement en raison des questions qu’il soulève. La réflexion en terme de mystère provoque donc la réélaboration de différents domaines de la théologie (notamment la Christologie et l’ecclésiologie) et de son langage et introduit de ce fait un nouveau rapport aux Écritures. Elle touche également au statut de l’exégèse elle-même. II est vrai qu’au premier abord on est frappé par le caractère plénier, définitif de l’expression. On pourrait y voir une sorte de clôture qui rendrait tout discours impossible et superflu. Ce serait se méprendre sur la portée du terme « mystère » qui est précisément au service de l'indicible nouveauté de l’Église. Une telle réflexion ouvre la voie à l’actualisation toujours nécessaire de la Parole de Dieu. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CKEp 073 | CKEp 073 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |