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Titre : | Fondamentalisme catholique : Signification et ecclésiologie |
Auteurs : | Pierre Lathuilière, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Cerf, 1995 |
Collection : | Cogitatio Fidei, num. 189 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-05159-0 |
Format : | 334 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | HT/A (Fondamentalisme) |
Résumé : |
Quand on évoque le fondamentalisme, c'est généralement à la religion islamique ou au christianisme protestant que l'on se réfère. Parler de fondamentalisme à propos du catholicisme, c'est faire apparaître une dimension nouvelle du conservatisme dans la sphère catholique. Dans ce livre, écrit à partir d'une thèse soutenue à Lyon en 1992, l'auteur s'attache donc à préciser à la suite d'une enquête historique et théologique ce que recouvre le terme de « fondamentalisme » et comment plusieurs auteurs en sont venus à parler de « fondamentalisme catholique ».
L'auteur estime que le fondamentaüsme doit être nettement distingué de cette forme typique du conservatisme catholique qu'est l'intégrisme. Ce qui est au cœur de l'expérience fondamentaliste, c'est une conviction de conversion intime et individuelle, alors que l'intégrisme s'appuie sur une notion de tradition sociale et globalisante. Bien évidemment, les pratiques de conservation entraînent des processus comparables : un déni de l'historicité traverse les écrits tant fondamentalistes qu'intégristes ; un usage perverti du dogme et une conception de la vérité enracinée dans les réflexes du positivisme marquent l'un et l'autre discours ; des thèmes théologiques parfois se croisent par-delà les frontières confessionnelles. Mais la comparaison fait aussi apparaître des divergences. L'historicité n'est pas refusée de la même manière par le fondamentalisme et par l'intégrisme. Si l'intégrisme refuse l'histoire, c'est dans la mesure où celle-ci a rompu avec ses racines divines et avec l'intégrité de la tradition. Le fondamentalisme, lui, ne refuse pas tant l'histoire qu'il ne l'ignore. Il passe par-dessus cette histoire et se considère d'emblée en présence des fondements mêmes de la foi. Il n'a donc pas besoin de la médiation ecclésiale et l'Ecriture n'a rien d'une institution. A terme, ce postulat intellectuel d'immédiate té, spirituellement avivé par l'expérience de la conversion, met le fondamentaliste en situation de refuser ce monde voué au néant par le jugement de Dieu. |
Note de contenu : |
- Introduction - I. Difficile identité : Les avatars d’un « maître mot » / L’affaire du « Christ hébreu » / Une analyse théologique - II. Retour aux sources et conversion : L’expérience spirituelle de conversion / Le Dieu du revivalisme fondamentaliste / Revivalisme et traditionalisme - III. Bible sans Église : Enjeux du fonctionnement symbolique / Obstacles de toujours à la lecture biblique / Obstacles du jour dans la lecture biblique / Église et symbolique biblique - IV. La vérité dans ses formules : L’intelligence de la foi / L’évidence des faits / Nécessaires distinctions / De l’orthodoxisme à l’orthodoxie - V. L’Église refoulée : La fidélité du Christ à son Église / L’interlocution ecclésiale / La Tradition menacée / L’Église et sa Tradition / La Division comme Fatalité - VI. Le mal d’être au monde : Une tension manichéenne / Un séparatisme aléatoire / L’urgence de la fin : Eschatologisme et fondamentalisme - Conclusion - Document. Un texte de Jean Carmignac - Sélection bibliographique |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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HT/A 014 | HT/A 014 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |