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Titre : | Un coup de Bible dans la philosophie |
Auteurs : | Henri Meschonnic, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Bayard, 2004 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-227-47024-8 |
Format : | 295 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | CM/F (Lectures juives de la Bible) |
Résumé : | Ce livre est un appel au rythme, pour penser l’infini du langage par le poème de la Bible, une montagne sainte de paradoxes. Magnifiée par son invisibilité même. Le texte biblique hébreu est le lieu d’un phénomène qui n’est pas seulement particulier, mais emblématique : il est rythmé de bout en bout de manière telle qn’il n’a ni vers ni prose, et que la notion même de poésie lui est étrangère. Il est donc irréductible à notre mode de penser le langage, qui est celui du signe. Et à cette maximalisation du rythme répond une maximalisation du refus d’écoute théologiquement programmé. Ce qui fait du texte biblique un enjeu majeur pour la pensée du langage, du poème, de l’éthique et du politique, le lieu d’une critique des traductions de la Bible, d’une critique de l’herméneutique qui n’a pas les moyens de cette écoute. C’est le sens de ce « coup de Bible dans la philosophie », pour la théorie du langage, l’historidsation du poème, de l’éthique, du politique, contre le théologico-politique. Et c’est ce texte religieux qui enseigne à ne plus confondre le sacré, le divin et le religieux. En quoi cet enseignement est la réouverture de la prophétie par la transformation du traduire. |
Note de contenu : |
- I. Sur le parvis, l’état des lieux : 1. Le langage 2. Le motif lançant 3. Bible, philosophie 4. Le mot « Bible » 5. La « Bible » n’est qu’un jeu sur les mots 6. Lire la lecture, lire l’écriture 7. Penser, et la Bible 8. Deux adversaires, ou un. Peut-être trois 9. Au jardin de la rhétorique, le littéralisme comme essentialisme 10. Le fantôme du langage, une histoire juive 11. Quant à la christianisation 12. Il suffit de dire « la Bible » et la Bible est perdue 13. Les traductions de la Bible, variations sur une pensée unique - II. Embibler le traduire, rythmer la pensée : * 1. Embibler le traduire * 2. Dissocier les idées reçues * 3. Le rythme est la prophétie et l’utopie du langage : 1) Taamiser le français, taamiser le traduire, taamiser toutes les langues, taamiser la pensée 2) Retraduire * 4. Alors la traduction chantera : 1) Lejeune discours parle devant le vieux signe qui n’entend pas 2) La langue de bois du traducteur 3) Les mésaventures de l’herméneute traducteur 4) Le continu du rythme contre le discontinu du signe * 5. Le rythme ou rien : 1) Répondre la Bible, mais en poème 2) Pourquoi retraduire ? 3) Rythme, palimpseste du signe * 6. Le sacré, le divin et le religieux * 7. Traduire n’est pas traduire si on ne rend pas le rythme qu’on a reçu * 8. Traduire le goût, c’est la guerre du rythme : 1) Démêler les problèmes 2) La Bible et pas la Bible 3) C’est l’oreille qui voit, l’œil est sourd 4) Le goût et le coupé 5) La cantilation sans le rythme 6) L’appropriation fait son dérythmement 7) Comment on fait une opération théologico-poétique 8) L’alibi du pour tous 9) La transe et le parapluie 10) Le poème est le défi * 9. Oublier Hegel, se souvenir de Humboldt * 10. La Bible comme poème |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CM/F 005 | CM/F 005 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |