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Titre : | Unité du "je" psalmique |
Auteurs : | Etienne Grenet, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Cerf, 2019 |
Collection : | Lectio Divina, num. 273 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-13091-2 |
Format : | 686 p. |
Langues: | Français |
Résumé : |
Aucun livre biblique ne donne autant la parole à un « je » que le Psautier.
Le présent ouvrage montre à quel point l’histoire de l’exégèse n’a eu de cesse de sonder ce « je » psalmique. Les Pères de l’Eglise ont discerné dans la voix même du psalmiste celle d’un Autre: le Christ. Plus tard, l’exégèse moderne en a dévoilé une pluralité de figures : « je » royal, « je » prophétique, « je » sapientiel etc., tout en faisant émerger la question résolument contemporaine de l’éclatement du « je ». Etienne Grenet, en valorisant l’unité du Psautier comme livre, ouvre une voie nouvelle et entreprend ici un commentaire psaume après psaume: le «je » psalmique s’y figure et s’y reconfigure au long d’un itinéraire spirituel. Pour advenir, cette révélation implique, à chaque pas, le « je » du lecteur et interprète. Ce faisant, elle le constitue et le transforme. |
Note de contenu : |
- Introduction : 1.1 Le médecin et les Psaumes / 1.2 La Bible et le Psautier / 1.3 Le «je» psalmique et le «je» moderne / 1.4 Plan du livre / Remarques : Texte et traductions de référence ; Notation des « livres » du Psautier PARTIE 1 - PREMIÈRE APPROCHE - 1. Les formes lexicales du «je» : 1.1 Le pronom personnel / 1.2 Les désinences verbales / 1.3 Les substituts lexicaux / 1.4 Prégnance du «je» dans le Psautier et absence dans certains psaumes - 2. Une identification spontanée au «je» psalmique?: 2.1 Comme recueil poétique : La théorie littéraire moderne ; Spécificité de la poésie sacrée du Proche-Orient ancien ? / 2.2 Comme recueil de prière : a. Les religions anciennes – b. Les usages liturgiques du Psautier (1) La pratique juive ancienne (jusqu’au Christ) (2) Dans le judaïsme (3) Dans le christianisme : Le psaume comme lecture scripturaire au cours et en dehors de l’eucharistie ; Aux origines de l'office divin : prier les Heures, prier sans cesse, la prière monastique, La lex orandi / 2.3 Le commencement du livre : Ps 1-2-3 - 3. La méthode prosopologique : « qui parle » dans ce psaume ?: 3.1 «Qui parle ? » Une méthode pour une question : a. Une méthode antique héritée des écoles païennes – b. Une méthode mise en œuvre par l’exégèse scripturaire – c. Une pratique interne au Nouveau Testament ? / 3.2 Lorsqu’un «je» parle explicitement : a. « Je » humain et «je » divin – b. « Je » individuel, «je » royal et «je » commun – c. La médiation de David : un «je » royal messianique... et souffrant – d. David perdu et retrouvé : de l’auteur au lecteur / 3.3 Lorsque le «je» ne se nomme pas : qui parle ? / 3.4 Lorsque le «je» rapporte des paroles : a. Les paroles des ennemis : contre le psalmiste et contre Dieu – b. Les paroles divines : performativité et présence – c. La voix de la communauté: le «nous», le «je» et les citations anticipées – d. Les auto-citations et auto-interpellations du psalmiste / 3.5 [Reprise] Dialogue externe ou dialogue interne ? Limites, richesses et fractures du «je» - 4 L’unité du «je» et l’unité du Psautier : 4.1 Le langage du «je» à l'échelle du livre : vers une identité méta-narrative ? / 4.2 L'unité du « je » et le principe unifiant du Psautier : la mise en lumière d’une ordonnance des Psaumes / 4.3 Trois voies d’unification du livre : trois dimensions anthropologiques du «je» : a. La voie affective : entrer dans la louange – b. La voie sapientielle : entrer dans l’intelligence spirituelle – c. La méditation historique : entre dépassement et accomplissement de la médiation davidique PARTIE 2 - L’UNITÉ DU «JE» AU FIL DU PSAUTIER Commencement d’une traversée « - 1. La cohérence du «je» à l’épreuve du mal : de l’innocence revendiquée à la dénonciation de l’injustice en passant par l’aveu du pêché : 1.1 Une posture de faiblesse et d’innocence (Ps 3-8) / 1.2 L’unité du «je» à l'épreuve de la parole impie (Ps 9-14) / 1.3 Le «je» innocent à l'écoute du conseil divin (Ps 15-16-17) / 1.4 Une insoutenable tension: la dissociation du «je» innocent et du «je» pécheur (Ps 18-19) / 1.5 L’émergence d’un aveu du péché (Ps 13.17/19.25.31.32.38.39.40.41.51) / 1.6 De l’aveu à l’innocence : la tension contradictoire des Ps 25-26 / 2.1.7 Le discernement du mal commis et du mal subi (Ps 25.26.35.38 //Ps 59.66.69) - 2. Union et distinction des personnes : l’élaboration relationnelle de la riche figure du «je » : 2.1 Ps 20-21 : la consolidation d’une figure royale d’altérité et l’émergence d’un vis-à-vis populaire en «je» et en «nous» / 2.2 Le « je» innocent et la figure du juste: un idéal réaliste ? / 2.3 La constitution du «vous» par l'interpellation du «je» : a. Ps 22 : quand un «je » interpelle ses frères – b. Ps 23-28 : après les Ps 18-22, une perception renouvelée du «je » psalmique – c. Ps 29-34 : quand le «je » interpelle ses frères – d. Ps 35 : une symphonie du salut à 4 voix, sur le thème du «je » psalmique – e. Ps 37 : l’interpellation en «tu», fonction de l’instruction sapientielle / 2.4 Quand le «je» pécheur recouvre le «je» de justice / 2.5 L'entrée dans le livre II : l'épiphanie d'unefigure totale du «je»: a. Ps 42-43 : la division intime du «je» – b. Ps 44: l’entrée en scène du «nous». – c. Ps 45 : un point d’achèvement et le dévoilement d’une figure totale / 2.6 L'édification du «nous » en continuité du «je»: a. Une similitude prosopologique des livres I et II : en clé de « nous » – b. Un nouvel itinéraire de l’aveu ? (Ps 42-44 ; Ps 50-57 ; Ps 59 ; Ps 64-66 ; Ps 69 ;Ps 72) – c. L’usage exclusif du « nous » : une difficulté particulière / 2.7 L’émergence d'un «vous» universel, interpellé par le «nous» (Ps 47; 49; 50; 62; 66-69; 72) / 2.8 L’interpellation directe des ennemis et sa contextualisation narrative : a. L’interpellation directe d’ennemis (Ps 42 ; 50 ; 52 ; 55 ; 58 ; 60 ; 62 ; 68) – b. Les titres des psaumes dans le livre II : une hypercontextualisation narrative – c. Contextualisation et interpellation : la mise en présence de l’adversaire / 2.9 L’interpellation d’un «tu» fraternel par le «je» psalmique (Livre I : Ps 45 ; 49 ; 50 ; 53 ; 55 ; 68) / 2.10 [Reprise] La trajectoire du livre II : a. L’appropriation en «nous» de la posture du «je» – b. La consolidation de la figure du «je» – c. Les synthèses des Ps 45 et Ps 68 – d. Le dévoilement de la conscience messianique: «Ne détruis pas!» (Ps 57) CONCLUSION - 1. L’unification du «je» : une fonction du Psautier: 1.1 Une modalité d’unification spécifique: l’identité métanarrative / 1.2 Le Psautier dévoilement et réalisation de la structure relationnelle du «je» / 1.3 Discontinuités, crises et altérité: l’unité du «je» à l’épreuve mais aussi par l’épreuve? - 2 Les prières de David : une double expérience messianique: 2.1 La première expérience messianique : s’ouvrir à plus grand que soi / 2.2 La seconde expérience messianique : s'ouvrir à moins grand que soi / 2.3 L'unité du «je» psalmique et l’art d’interpeller. - 3 Ouverture : 3.1 Vers la suite du Psautier (livres III-V) / 3.2 Ouverture christologique : et si un « je » innocent prie les Psaumes ? - Bibliographie - Remerciements |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CKPs 096 | CKPs 096 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |