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Titre : | Cosmos et création |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Communio, 1988 |
Collection : | Communio, num. XIII, 3 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-907212-14-4 |
Format : | 128 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | DJ/A (Doctrine de la création: approche biblique et théologique) |
Résumé : |
La création du monde est un article essentiel de notre foi.
Elle nous montre le cosmos créé dans l’amour trinitaire de Dieu et participant au drame du salut. La foi ne doit ni ignorer la cosmologie scientifique ni y chercher une confirmation. Un débat constructif doit s’ouvrir où la foi interroge la science sur ce qui la fonde. |
Note de contenu : |
- Editorial, « Le cosmos et son Créateur » : Le conflit entre science et foi. entre théorie de l’évolution et dogme de la création, est désormais bien dépassé, et avec lui les tentations symétriques du fidéisme et du concordisme. Le débat peut porter sur les fondements de l'activité scientifique, et la foi que confessent les chrétiens en un Dieu créateur y est un stimulant. PROBLEMATIQUE - Hans-Urs von BALTHASAR : « Création et Trinité » : Pourquoi le Dieu unique a-t-il créé le monde ? Ce mystère ne trouve d’issue que dans l’Incarnation qui révèle que si Dieu est un, c’est parce qu’il est trois et que son unité est amour. Dieu a créé le monde en vue de la récapitulation de toutes choses dans son Fils, à travers la Croix qui est la forme suprême de l’amour. L’Esprit livré sur la Croix introduit le monde dans ce mystère. - Christoph SCHÖNBORN. o p. : « Pour une catéchèse de la création » (Genèse et évolution) : L’annonce chrétienne du salut présuppose la foi en la création. La foi en Dieu. Père, créateur du ciel et de la terre, est le fondement de la foi en Jésus-Christ. Rédempteur, et en l’Esprit Saint qui achève l’œuvre de Dieu. Il est important de le rappeler dans le contexte actuel, face aux théories de l'évolution. Le dogme de la création doit occuper, dans la catéchèse, la place fondamentale qu’il avait dans l’ancienne Église : au début de l’introduction au christianisme. INTEGRATION - Olivier BOULNOIS : « Le commencement de la fin » : La science contemporaine nous amène à poser le problème du commencement du monde. Mais la stupeur du savant devant les découvertes de la science doit faire place à l’étonnement du philosophe (« Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?»), puis à l’émerveillement du chrétien (« pourquoi Dieu a-t-il créé ? ») qui contemple l’œuvre de la création. La pensée de l’origine conduit à l'éblouissement qu’il y ait un Autre. - Pierre JULG : « Au commencement du temps » (Cosmologie scientifique et Dieu créateur) : Si la science du XXe siècle attribue au monde un commencement, il ne faut pas pour autant croire qu'elle retrouve l’idée de création. La singularité initiale de la théorie du « Big Bang » n’est pas l'univers au moment de la création, et la finitude de l’âge de l’univers ne signifie pas son commencement absolu. En affirmant que la création eut lieu au commencement du temps, la tradition chrétienne dit non que la création eut lieu dans le temps, mais que le temps est créé : Dieu est au-dessus du temps comme son Créateur et son Seigneur. ATTESTATIONS - André BERTHON : « De quelques ruses d’un démon chez les scientifiques » : Au soir de leur carrière, des savants entraînés hors de leur science cherchent la gloire des media en esquissant des conceptions du monde qui tiennent de la mystification soutenue par l’autorité que leur confère leur notoriété scientifique. - Hervé BARREAU : « Pour le principe anthropique » : Notre présence à l’univers en tant qu’êtres vivants contraint ce dernier à être suffisamment vieux pour que nous ayons eu le temps d’apparaître, et impose à la physique des caractéristiques et paramètres fondamentaux convenant à notre existence. A considérer les multiples accidents de la physique et de l’astronomie qui ont travaillé à notre profit, tout semble s’être passé comme si l’univers devait savoir que nous avions à apparaître. SIGNETS - Leo SCHEFFCZYK : « Sensus fidelium » (La force de la communauté) : Le sensus fidelium n’est pas le résultat d’efforts individuels. Il s’agit plutôt d’une conscience collective de l’Église, qui naît de la communion des saints, et aussi de l’harmonie entre pasteurs et fidèles. - Mgr Claude DAGENS : « Vatican II : un concile traditionnel ? » : Vingt-trois ans après, l'œuvre de Vatican II commence seulement à être «reçue», et il ne faut pas s’en étonner. Ce Concile a effectivement été nouveau. Mais il a aussi été profondément traditionnel : d’abord en renouant avec la tradition patristique, ensuite et surtout par son œuvre théologique, tout aussi christologique et anthropologique qu'ecclésiologique. - Jean DUCHESNE : « Le droit de la foi » (A propos du dernier livre du cardinal Lustiger) : Le choix de Dieu a séduit mais aussi bousculé, et notamment par sa critique de la rationalité moderne. Les autres insistances dérangeantes de l'archevêque de Paris (sur les racines hébraïques et les sacrements), ainsi que les désarrois de la pensée contemporaine (avec « l’affaire Heidegger », entre autres) montrent cependant une cohérence de la foi judéo-chrétienne qui ne méprise aucunement les problématiques actuelles, parce qu’elle se reconnaît le droit de les évaluer, le devoir de les respecter et l’ambition de les convertir. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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DJ/A 008 | DJ/A 008 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |