Accueil
Titre : | Les sources du moi : La formation de l'identité moderne |
Auteurs : | Charles Taylor, Auteur ; Charlotte Melançon, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Seuil, 1998 |
Collection : | La couleur des idées |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-020712-6 |
Format : | 712 p. / index |
Note générale : | Titre original : "Sources of the Self" (Harvard University Press, 1989). |
Langues: | Français |
Index. décimale : | QX/E (Ecrits de philosophes contemporains (20e-21e s.)) |
Résumé : |
Les Sources du moi est un ouvrage magistral sur l’identité moderne. Il en dresse un tableau saisissant sans en taire ni la grandeur ni la misère, et il tente de la définir en en retraçant la genèse. Cette généalogie remonte à saint Augustin, passe par Descartes et Montaigne et se prolonge jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit de comprendre cette révolution inouïe qui a fait que les modernes se voient comme des êtres doués d’intériorité, comme des « moi » ayant une profondeur. Loin de pouvoir se ramener à l’essor de l’individualisme libéral, cette histoire est celle d’une très longue quête pour définir et atteindre le bien. Au cœur de cette définition, on trouve ce que l'auteur appelle l’affirmation de la vie ordinaire. La montée en puissance de cette valeur, retracée ici de ses origines dans la Réforme jusqu’aux formes quelle prend de nos jours, aura profondément transformé notre conception de la Raison.
Ce livre d’histoire des idées, d’une grande érudition, ne saurait être séparé du combat, philosophique et politique, que mène l’auteur depuis de nombreuses années au nom du communautarisme. Il s’agit de défendre la modernité, moins contre ses détracteurs, que contre la philosophie libérale qui prétend seule en porter les couleurs. Trouvant son apogée dans l’œuvre majeure de John Rawls, Théorie de la justice (Seuil, 1987), celle-ci est accusée de faire bon marché de l’exigence de cohésion sociale et de ne s’intéresser qu’à la liberté des individus et à la justice dans la répartition des richesses. A cette abstraction du libéralisme, Taylor oppose une démarche qui fait fond sur le monde de l’expérience, l’analyse des faits, l’autoconception de la société telle quelle est vécue par les gens, leur imaginaire social. |
Note de contenu : |
- Préface - Première partie. L’identité et le bien : 1. Des cadres de référence inévitables / 2. Le moi dans l’espace moral / 3. Les éthiques de l’informulation / 4. Les sources morales - Deuxième partie. L’intériorité : 5. La topographie morale / 6. La maîtrise de soi platonicienne / 7. « In interiore homine » / 8. La raison « désengagée » de Descartes / 9. Le moi ponctuel de Locke / 10. Explorer « l’humaine condition » / 11. La nature intime / 12. Digression sur l’explication historique - Troisième partie. L’affirmation de la vie ordinaire : 13. « Dieu aime les adverbes » / 14. Le christianisme rationalisé / 15. Les sentiments moraux / 16. L’ordre providentiel / 17. La culture de la modernité - Quatrième partie. La voix de la nature : 18. Des horizons fragmentés / 19. Le radicalisme des Lumières / 20. La nature-source / 21. Le tournant expressiviste - Cinquième partie. Des langages plus subtils : 22. Nos contemporains victoriens / 23. Visions de l’époque postromantique / 24. Epiphanies de la modernité / 25. Conclusion : les conflits de la modernité - Notes |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
QX/E Tayl 001 | QX/E Tayl 001 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |