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Titre : | La religion de Guizot |
Auteurs : | Pierre-Yves Kirschleger, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Genève [Suisse] : Labor et Fides, 1999 |
Collection : | Histoire et Société, num. 40 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8309-0934-0 |
Format : | 269 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | LJ (Biographies de figures de l'histoire chrétienne) |
Résumé : |
François Guizot fut un des principaux responsables du gouvernement français sous la Monarchie de Juillet. Il tente alors d'asseoir en France une monarchie libérale, respectueuse des acquis de la Révolution. Mais la révolution de février 1848 consomme son échec. Si de nombreuses biographies récentes ont approfondi la connaissance que nous avons de cette figure importante du XIXème siècle, très peu a été dit jusqu'à aujourd'hui de l'identité spécifiquement protestante du personnage.
Né à Nîmes et baptisé au «Désert», monté à Paris après de riches années de formation à Genève, François Guizot n'est-il pas le symbole de la réintégration au XIXème siècle des protestants dans la communauté nationale française? La religion de Guizot fut la rencontre d'un caractère et d'un siècle. Guizot grandit protestant, fut véritablement libéral, se découvrit plus tard chrétien. L'auteur invite à suivre le long chemin de foi de Guizot, de ses premières années à ses derniers combats, et à saisir ainsi le sens véritable de son action. |
Note de contenu : |
- Préface (Gérard CHOLVY) - Introduction PREMIÈRE PARTIE - UNE JEUNESSE PROTESTANTE AU DÉBUT DU XIXe SIÈCLE - I. La famille Guizot - le legs religieux : 1. Le protestantisme nîmois / 2. Les souvenirs du Désert / 3. Madame Guizot : Les influences piétistes de sa mère. - II. « Genève fut mon berceau intellectuel » : 1. Genève religieuse : entre fidélité au passé et détachement, Calvin et Rousseau / 2. La formation religieuse de Guizot : L’environnement intellectuel genevois : un calvinisme affadi - L’humanisme chrétien du collège de Genève / 3. Son tempérament grave et sérieux - Ses origines morales - Ses convictions protestantes et ses tendances rationnelles - III L’expérience parisienne : un déplacement d’horizon : 1. Un nouvel environnement intellectuel : l’incrédulité contemporaine / 2. Sur la pente du spiritualisme : Stapfer et l’initiation au rationalisme et au criticisme, 1808 / 3. Conversion au spiritualisme : Poussée de fièvre philosophique et attiédissement de la ferveur religieuse ; La rencontre avec Pauline de Meulan ; La rupture : crise religieuse ou aboutissement d’un assez long travail intérieur ?; Le mariage spirituel de Guizot et de la Raison / 4. « Dieu s’est voilé » Guizot philosophe, psychologie de son incroyance DEUXIÈME PARTIE - LES ANNÉES SPIRITUALISTES - I. Les pensées sur l’éducation : instruction et morale : 1. Les Annales de 1811 : une méthode d’éducation protestante ? /2. Les leçons inoubliées du catéchisme : moraliser le peuple / 3. Intérêt pour les écoles protestantes - II. Guizot historien : 1. Une philosophie de l’histoire : le concept de civilisation ; La critique de Gibbon : découverte du caractère divin du christianisme ; Le rôle de la religion dans la société ; Une théorie du progrès : la Providence générale / 2. Ordre et liberté ; Réformation et révolution / 3. Une pratique laïcisée de l’histoire - III. Pouvoir et action religieuse. Guizot symbole d’une réintégration ?: 1. Persistance de son « goût protestant » / 2. Libéralisme humanitaire : les Sociétés / 3. L’action politique : ordre, morale et paix ; Défendre la liberté religieuse au gouvernement ; Liberté de l’enseignement (loi 1833 ; querelle de l’Université) Diplomatie : la question romaine / 4. « Mon nom restera en protestation contre le mal de mon temps » / 5. Il n’y a pas de « politique protestante » / 6. Nul ne gouverne innocemment : la corruption sous le ministère Guizot. - IV. L’itinéraire de la certitude : 1. Mutations et permanences : absence de Dieu ou présence insaisissable ? La foi n’est pas simple croyance, ni connaissance de l’histoire / 2. « Je ne doute point, j’ignore » ; Pédagogie de la mort : 1827 ; Une religion naturelle refuge contre les souffrances / 3 - Une « seconde conversion » ? 1830 ; De la philosophie à la religion, une conversion lente, laborieuse, progressive / 4. L’existence croyante TROISIÈME PARTIE - L’APÔTRE DU CHRISTIANISME. SA PENSÉE RELIGIEUSE - I. La continuation de la politique par d’autres moyens : 1. L’homme d’État laisse place à l’homme de cabinet : l’historien et le penseur chrétien / 2. Le président honoraire de la Société de l’Histoire du Protestan¬tisme Français : faire mémoire / 3. Le témoin de la foi (Lieven, Montalembert) - II. Le penseur du christianisme : 1. Réconcilier la religion et la France nouvelle, le catholicisme et la liberté, le protestantisme et la société / 2. Les deux glaives : séparation des domaines spirituel et temporel / 3. « L’utilité pratique » de la religion : la grande méprise. La passion du salut des âmes / 4. L’ignorance chrétienne : les limites de la raison humaine ; Foi et science, lecture savante et lecture pieuse de la Bible. - III. Guizot apologiste : défense de la religion chrétienne contre l’anarchie et l’impiété : 1. La cause de Dieu en danger : comment Guizot aide à la défendre / 2. La lutte déclarée entre le progrès rationaliste et le Réveil chré¬tien ; Réponse à Ernest Renan : Guizot contre l’athéisme / 3. Quelle apologie ? La bienfaisance sociale du christianisme ; L’impossible apologie historique ; La méthode de Guizot : l’accord du christianisme et de nos besoins intérieurs - Méfiance à l’égard de la métaphysique et de la théologie - Une pensée labyrinthique / 4. L’universel contre le rationalisme : pour une Communauté Œcuménique de Défense ; Optimisme et réalisme : suppléer à l’unité par l’union - Soutien mutuel et juste émulation - Rapprochement avec les catholiques libéraux : les sympathies des catholiques / 5. Les limites : Controverses catholiques ; l’anti-protestantisme. Controverse interne : sacrifier la foi à l’unité ? Guizot, un philo-catholique ? - IV. Protestantisme ou conservatisme ? une orthodoxie modérée : 1. La foi du centurion formulée par le doctrinaire ; Le credo de Guizot : foi en Christ et au surnaturel. Confiance et dogmatisme / 2. Un christianisme rationnel : liens entre dogmes et vie religieuse. La dialectique de la foi : dimension subjective et contenu explicite / 3. Son rôle dans l’Église Réformée : le parti de la « résistance » contre celui du « mouvement » - Les querelles dogmatiques, le Synode et ses luttes / 4. Le poste de solitude - Conclusion : « Chrétien, protestant et libéral » : une profession de foi politico-religieuse / Une pensée totale / Étroite corrélation entre parole et acte : cohérence entre les comportements et les visées théologiques. - Annexes - Bibliographie - Index |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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LJ Guiz 001 | LJ Guiz 001 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |