Accueil
| Titre : | L'existentialisme chrétien a-t-il une logique ? |
| Auteurs : | Stucki Pierre-André, Auteur |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Paris [France] : Cerf, 1992 |
| Collection : | Publications de la Faculté de théologie de l'Université de Neuchâtel, num. 10 |
| ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-04634-3 |
| Format : | 229 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | QV/F (Philosophie contemporaine: grands courants (marxisme, existentialisme, structuralisme…)) |
| Résumé : |
Les propos contradictoires, nul ne peut les comprendre, nul ne peut y adhérer. Si les doctrines philosophiques ou théologiques étaient affectées de contradiction, il ne faudrait pas s’étonner que les esprits avisés s’en détournassent. Mais comment savoir ? La logique classique, bivalente, semble bien trop ambitieuse, si l’on imagine de l’appliquer ici, car le signifié des doctrines est complexe, pluridimensionnel en quelque sorte, et souvent lacunaire, formellement irrégulier. On essaie dans le présent ouvrage une logique, plus proche de l’intuition, à trois valeurs, et à plusieurs acteurs, lesquels ne reconnaîtraient, 'schématiquement, que l’implication et l’incompatibilité. Il reste alors à montrer la pertinence de cet outil, qui se révèle fort voisin de ce que l’on nommait traditionnellement la dialectique : il faut donc se donner la peine de formuler et de fixer les propositions que les acteurs sont enclins à poser comme thèses, à mettre en évidence les relations qui les connectent, à schématiser ainsi des « champs de discussion » où l’on repère les traits essentiels des questions philosophiques majeures tels que le problème du mal, ceux de la cosmologie, de l’éthique, de la connaissance, etc. On répugne souvent à expliciter ainsi, lourdement, des idées simples que le premier venu comprend immédiatement : il le faut pourtant si l’on éprouve le besoin de suivre des modèles formels qui soient utilisables. En ce qui concerne la pensée chrétienne, il apparaît, selon ces schémas, que certaines de ces formulations ne résisteront pas à une épreuve de cohérence, cependant que d’autres, et notamment celle qui fut émise par Kierkegaard, sont motivées, précisément, par le souci de la non-contradition.
|
| Note de contenu : |
- Introduction PREMIÈRE PARTIE - DE L’EXISTENTIALISME CHRÉTIEN À LA DIALECTIQUE - Chapitre I. Le conflit de la foi et de la raison : I. La thèse de Voltaire / II. La thèse de Kierkegaard - Chapitre II. La dialectique existentielle : I. La dualité de la conscience (A. Contre l’idéalisme B. La compréhension et le paradoxe C. La problématique du moi) / II. La non-contradiction du devenir (A. L’identité et la différence B. Les formulations paradoxales et la complexité C. La contradiction, le choix et la faute) - Chapitre III. La question de la vérité : I. La vérité dans le contexte du doute métaphysique / II. L’organisation du champ de conscience / III. La vérité de la foi et la vérité de la promesse (A. Proximité et distance B. Le sens de la communication) / IV. Le champ de la dialectique DEUXIÈME PARTIE - DE LA DIALECTIQUE À L’EXISTENTIALISME CHRÉTIEN - Chapitre IV. Logique et dialectique : I. La situation dialectique et les principes fondamentaux de la logique / II. Les propositions et les idées / III. La recherche de la vérité / IV. La pluralité des champs de discussion / V. Les relations entre propositions / VI. Le jeu de la discussion - Chapitre V. Le débat ancestral : la sagesse, l’obéissance et l’espérance : I. Quelques aspects de la sagesse / II. Quelques aspects de l’Alliance / III. Inventaire du débat ancestral (A. Problématique de la compréhension de soi B. Problématique éthique C. Problématique de la vérité) / IV. La structure du débat ancestral (A. La structure de la problématique de la compréhension de soi B. La structure de la problématique éthique C. La structure de la problématique de la vérité D. La structure interproblématique) / V. Conclusions sur le débat ancestral - Chapitre VI. La doctrine de la Création et le problème du mal : I. Le problème du mal comme objection à la doctrine de la création / II. La doctrine de la justice immanente / III. La question de la toute-puissance et de la liberté / IV. Le problème du mal en tant que facteur de pluralité doctrinale / V. La possibilité d’une position dominante de l’athéisme /VI. Conclusion - Chapitre VII. La question de Dieu dans la problématique cosmologique : I. Les doctrines en présence / II. L’échec de la doctrine de la création / III. L’échec de la doctrine naturaliste / IV. Conclusion - Chapitre VIII. La question de Dieu dans la problématique de la justice : I. La doctrine de l’Alliance / II. L’opposition de l’utilitarisme / III. L’équivoque de l’idée de justice / IV. Le problème de la tolérance / V. La doctrine de l’obéissance / VI. La doctrine de l’espérance / VII. Le passage à l’existentialisme / VIII. Conclusion (A. La portée éthico-politique du dogme de la justice B. Les tentatives d’« annulation » et de « transfert ») - Chapitre IX. La question de Dieu dans la problématique du sens : I. La dialectique existentielle et le jeu de la discussion / II. L’existentialisme chrétien / III. La problématique du sens / IV. Conclusion - Chapitre X. La question de Dieu dans la problématique de la vérité - Conclusion - Registre des thèses |
Exemplaires (1)
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| QV/F 009 | QV/F 009 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |
