
Titre : | Le concept d'ironie / Johannes Climacus / Confession publique |
Titre de série : | Oeuvres complètes, 2 |
Auteurs : | Sören Kierkegaard, Auteur ; Paul-Henri Tisseau, Traducteur ; Else-Marie Jacquet-Tisseau, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Éditions de l'Orante, 1975 |
Format : | xxii + 367 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | QX/D (Ecrits de philosophes de l'époque moderne (18e-19e s.)) |
Résumé : |
Pour la première fois traduits en français, les textes de 1841-1843 rassemblés dans ce volume permettent de combler une importante lacune dans la connaissance de Kierkegaard, tant par leur intérêt propre que par la lumière dont ils éclairent l’ensemble de la pensée et de la démarche kier-kegaardienne.
Thèse de doctorat, LE CONCEPT D’IRONIE est bien plus qu’un simple travail universitaire. Par la profondeur et l’originalité de ses analyses — d’abord de l’ironie socratique, avec un minutieux et ingénieux examen des témoignages de Xénophon, de Platon et d’Aristophane, puis de l’ironie romantique, considérée à travers les héritiers de Fichte : Fr. Schlegel, Tieck et Solger —, par le jeu dialectique où il use à la fois de Socrate contre le système hégélien et de Hegel contre le romantisme, par le rôle aussi d’ « observateur psychologue » qu’il adopte tout au long de son enquête, Kierkegaard se révèle à travers ces pages comme étant lui-même un véritable « maître ès ironie ». Si l’on ajoute que la rédaction de cette étude correspond très exactement à la période où Sören fut fiancé avec Régine Olsen — la rupture de ces fiançailles suivit d’un mois la soutenance de la thèse —, on comprend quel rôle l’ironie va jouer dans la vie de Kierkegaard dont elle sera désormais l’un des « stades ». Le petit article intitulé CONFESSION PUBLIQUE est utile pour préciser la position de Kierkegaard par rapport à quelques-uns de ses contemporains en vue, notamment J.L. Heiberg; de plus, la virtuosité du polémiste se manifeste dans ces lignes avec éclat. Avec le JOHANNES CLIMACUS ou DE OMNIBUS DUBITANDUM EST nous sommes de nouveau en présence d’un grand texte, même s’il ne nous est parvenu qu’à letat d’ébauche, Kierkegaard ne s’étant pas décidé à le publier. D’abord, parce qu'il contient de nombreuses informations autobiographiques qui sont du plus vif intérêt, d’autant quelles s’organisent en une sorte d’itinéraire intellectuel et spirituel au cheminement complexe, révélateur d’une exceptionnelle personnalité. Ensuite parce qu’il nous livre des observations philosophiques originales sur l’essence du doute, à partir d’une critique extrêmement pénétrante des propositions célèbres de Descartes, dont H.L. Martensen se faisait alors l’interprète à Copenhague. |
Note de contenu : |
- Introduction (Jean Brun) LE CONCEPT D’IRONIE CONSTAMMENT RAPPORTÉ À SOCRATE (1841) - Thèses - Première partie - Le point de vue de Socrate conçu comme ironie * Introduction * Chapitre I. La conception devient possible : Xénophon / Platon (Considérations préliminaires ; L’abstrait dans les premiers dialogues platoniciens s’infléchit en ironie ; Le mythique dans les premiers dialogues platoniciens comme indice d’une spéculation plus riche) / Xénophon et Platon / Aristophane / Xénophon, Platon, Aristophane * Chapitre II. La conception devient réelle : Le démon de Socrate / La condamnation de Socrate * Chapitre III. La conception devient nécessaire * Appendice. La conception hégélienne de Socrate / En quel sens Socrate est-il le fondateur de la morale - Deuxième partie - Le concept d’ironie * Introduction * Orientations * La valeur historique universelle de l’ironie. L’ironie de Socrate * L’ironie après Fichte : Friedrich Schlegel / Tieck / Solger * L’ironie comme moment dominé. La vérité de l’ironie UN ARTICLE DE FÆDRELANDET (1842) Confession publique JOHANNES CLIMACUS OU DE OMNIBUS DUBITANDUM EST (1842-1843) - A noter, s’il vous plaît - Introduction - PARS PRIMA : Johannes Climacus commence à pratiquer la philosophie en recourant aux représentations traditionnelles * Introduction * Chapitre I. La philosophie moderne commence par le doute : § 1. Comment faut-il comprendre cette proposition au sens littéral ? / § 2. Comment la philosophie moderne a-t-elle commencé par le doute ? / § 3. Pressentiment * Chapitre II. La philosophie commence par le doute : § 1. Cette proposition est-elle identique à la proposition n° 3 ? / § 2. Comment l’individu se rapporte-t-il à la proposition en question ? * Chapitre III. Il faut avoir douté pour pouvoir pratiquer la philosophie - PARS SECUNDA : Johannes commence a penser propriis auspiciis / De omnibus dubitandum est * Introduction * Chapitre I. Qu’est-ce que douter ? : § 1. Comment définir la nature de l’existence qui rend le doute possible ? - Notes complémentaires |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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QX/D Kier 001.2 | QX/D Kier 001.2 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |