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Titre : | Discours édifiants à divers points de vue (1847) |
Titre de série : | Oeuvres complètes, 13 |
Auteurs : | Sören Kierkegaard, Auteur ; Paul-Henri Tisseau, Traducteur ; Else-Marie Jacquet-Tisseau, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Éditions de l'Orante, 1966 |
Format : | xviii + 336 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | QX/D (Ecrits de philosophes de l'époque moderne (18e-19e s.)) |
Résumé : |
Datés de 1847, les DISCOURS ÉDIFIANTS A DIVERS POINTS DE VUE inaugurent chez Kierkegaard une activité morale et religieuse plus directe que celle qu’il avait exercée jusque-là. Ils font partie de ses quatre-vingt-huit discours « édifiants », dont Martin Heidegger a pu écrire qu’il y avait « plus à apprendre d’eux, philosophiquement parlant, que de ses écrits théoriques — exception faite du traité sur le concept d’angoisse ». La première partie, sans prétention littéraire, pose les bases d’une éthique chrétienne. Les deux autres allient à la densité de la réflexion une indéniable perfection formelle.
UN DISCOURS DE CIRCONSTANCE, écrit à propos d’une confession, affirme et démontre que « la pureté du cœur consiste à vouloir l’Un » sans partage. La catégorie de l’Individu — cet « homme véritable » à qui le livre est dédié — s’y trouve élucidée : elle apparaît ici comme éminemment chrétienne, car ce qui fait l’Individu, ce n’est pas tant son rapport avec le social que sa relation au Dieu personnel. « Quiconque veut comprendre correctement Kierkegaard, écrit son grand commentateur danois E. Geismar, fera bien de commencer par cette œuvre. » CE QUE NOUS APPRENNENT LES LIS DES CHAMPS ET LES OISEAUX DU CIEL comporte trois discours successifs sur la condition humaine. Kierkegaard, soucieux de « divertir » son lecteur, au sens où Pascal eût entendu ce mot, le met en face des leçons toutes simples de la nature et lui apprend à dégager sa pensée de l’inquiétude romantique, du souci matériel et de toute agitation vaine, pour prendre conscience de sa dignité d’homme et de la félicité qui s’y rattache. Les sept discours qui constituent L’ÉVANGILE DES SOUFFRANCES transposent, peut-on dire, le même thème sur un registre plus strictement chrétien. Toute affliction comporte un sujet de joie ; bien plus, l’affliction est la voie même qui conduit à la joie. Certes, Kierkegaard se réfère ici implicitement à sa propre expérience — la rupture de ses fiançailles, la lutte qu’il vient de mener contre le « Corsaire » — mais son message a valeur universelle : « L’acceptation de la souffrance... est le fond même de la condition humaine et le moyen de devenir par Dieu plus que vainqueur, quand on fait de l’affliction, le chemin ; de l’ennemi, l’ami ; de la souffrance, une bonne nouvelle, un Évangile. » (P.-H. Tisseau.) |
Note de contenu : |
- Introduction (Jean Brun) DISCOURS ÉDIFIANTS A DIVERS POINTS DE VUE (1847) - Contenu PREMIÈRE PARTIE - UN DISCOURS DE CIRCONSTANCE - Dédicace - Avant-propos - A propos d’une confession * I. Pour qu’il soit possible de vouloir l’Un, il faut vouloir le Bien * II. Pour vouloir réellement l’Un en vérité, il faut vouloir le Bien en vérité : A. Pour vouloir le Bien en vérité, il faut savoir renoncer à tout partage / B. Pour vouloir le Bien en vérité, il faut vouloir tout faire ou tout souffrir pour lui * III. A propos d’une confession DEUXIÈME PARTIE - CE QUE NOUS APPRENNENT LES LIS DES CHAMPS ET LES OISEAUX DU CIEL (Trois discours) - Avant-propos - I. Se contenter de sa condition d'homme - II. Combien il est magnifique d’être homme - III. Quelle est la félicité réservée à la condition d’homme TROISIÈME PARTIE - L’ÉVANGILE DES SOUFFRANCES (Discours chrétiens) - Contenu - Avant-propos - I. La pensée de suivre Christ et la joie quelle renferme - II. Comment le fardeau peut-il être léger quand la souffrance est lourde ? - III. La joie, c’est que l’école des souffrances forme pour l’éternité - IV. La joie, c’est que, devant Dieu, l’homme souffre toujours comme coupable - V. La joie, ce n’est pas le chemin, qui est resserré, mais c’est que l’affliction soit le chemin - VI. La joie, c’est que, même quand la souffrance temporelle est la plus lourde, la félicité de l’éternité l’emporte cependant - VII. La joie, c’est que le franc courage est capable, au sein de la souffrance, de retirer au monde sa puissance, et qu’il a même le pouvoir de changer l’opprobre en gloire, la défaite en victoire - Notes complémentaires |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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QX/D Kier 001.13 | QX/D Kier 001.13 | Livre | Compactus | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |