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Titre : | Introduction aux "vrais philosophes" : Les Pères grecs: un continent oublié de la pensée occidentale |
Auteurs : | Jean-Yves Leloup, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Albin Michel, 1998 |
Collection : | La pensée et le sacré |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-226-10580-6 |
Format : | 248 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | AF/A (Patristique: approche générale) |
Résumé : |
Aux premiers siècles de notre ère, les Pères de l’Église se nommèrent eux-mêmes « vrais philosophes » en opposition aux « sophistes », ces orateurs qui maniaient brillamment l’art du langage sans pour autant agir selon leurs propres paroles. Or, le « vrai philosophe » ne spécule pas, ne manipule pas. Son but n’est ni d’avoir raison ni de changer le monde, mais de se transformer lui-même pour participer à son propre devenir. Bouddha, le Christ et les grands sages de l’Orient avaient cette même vision de la philosophie, vision proche, du reste, de ses origines. En Grèce antique, en effet, la philosophie constituait surtout un art de vivre doublé d’un exercice spirituel.
Dans l’esprit des Pères, la « vraie philosophie » relève d’un art d’éclairer, de «voir clair » et d’une pratique thérapeutique qui prend soin, soigne et guérit. Retraçant la vie et l’œuvre des plus grands Pères grecs - Origène, Clément d'Alexandrie, Evagre le Pontique, Jean Chrysostome, Jean Cassien, Grégoire de Nysse... -, Jean-Yves Leloup, docteur en philosophie, psychologie et théologie, met ici en lumière leur enseignement et leur « gnose », en un mot leur sagesse toujours vivante. |
Note de contenu : |
I. Introduction : Naissance de la notion de « vraie philosophie » : stoïciens, thérapeutes, écrits néotestamentaires, Evangiles II. Les pères de la « vraie philosophie » III. Origène, le martyre comme « vraie philosophie » IV. Denys le Théologien et les Aréopagitica, une philosophie apophatique V. Clément d’Alexandrie, de la gnose comme « vraie philosophie » VI. Evagre le Pontique, praxis et gnosis, éléments de la « vraie philosophie » VII. Jean Chrysostome, la contemplation et la liturgie comme « vraie philosophie » VIII. Jean Cassien, la vie monastique comme refuge des « vrais philosophes » IX. Grégoire de Nysse, la « queste » infinie du « vrai philosophe » X. Maxime le Confesseur, la « vraie philosophie » comme œuvre de synthèse XI. Syméon le Nouveau Théologien, les larmes de la connaissance : de la nécessité de l’expérience chez les « vrais philosophes » XII. Epilogue : Contribution jungienne à l’histoire de la gnose, de la « vraie philosophie » à la psychologie des profondeurs - Notes |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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AF/A 022 | AF/A 022 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |