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Titre : | Erouvin - Pessahim : Texte hébreu ponctué et vocalisé |
Titre de série : | La Michna, 4 |
Auteurs : | Alexis Blum, Traducteur ; Alain Goldmann, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Presses du temps présent, 196? |
Format : | 71 + 69 p. |
Langues: | Français |
Langues originales: | Hébreu |
Index. décimale : | NF/H (Michna, Guemara, Talmud) |
Résumé : |
« Mon fils, si ton cœur acquiert la sagesse, mon cœur en aura de la joie ». Ce verset des Proverbes (XXIII, 15), a été récité par une voix céleste en témoignage d'admiration pour l'initiative prise par le roi Salomon lorsqu'il élabora les règles de l'EROUV (cf. Chabbat 14 b).
Le traité d'EROUVIN indique certains procédés symboliques d'association dont certains (EROUV ' HATSEROT et CHITOUF MEVOOT) permettent de considérer que plusieurs domaines en forment un seul et d'y déplacer des objets, et d'autres, grâce auxquels, en cas de nécessité religieuse, on peut étendre la distance qu'il est permis de parcourir Chabbat. Ces règles, évidemment assez techniques (pour leur application, voir Choul'han Aroukh du Grand Rabbin WEILL, pages 261 à 265), ont cependant une portée spirituelle profonde que révèle l'étude de l'idée qui sous-entend ces lois. La tradition voulant illustrer le fait qu'Abraham ou Ruth ont accepté et compris le Judaïsme dans son essence et son intégralité, affirme leur adhésion, précisément, aux règles de l'EROUV. Parmi toutes les interdictions sabbatiques, celles de déplacer un objet ou de se déplacer soi-même hors des limites autorisées, sont des plus négligées et des moins bien comprises. Ces lois, plus que d'autres, donnent pourtant son cachet véritable au Chabbat en le distinguant non seulement d'un dimanche, mais même d'un jour de Yom Tov. Il s'agit là de « travaux » qui n'occasionnent aucune fatigue et ne sont pas vraiment créateurs ; or l'éducation par le Chabbat consiste surtout à nous enseigner un recul par rapport aux choses, en mettant en sommeil provisoire l'amour avide que nous éprouvons pour les objets que nous fabriquons, ou que nous rêvons de posséder, d'améliorer et de multiplier. Pour se rapprocher du Créateur, une mise en suspens périodique s'impose. L'absence d'effort et le changement d'activité sont insuffisants. Ce qui importe, c'est le détachement par rapport à l'univers matériel. Le repos sabbatique, c'est non seulement l'arrêt de tout travail, mais l’espace lui-même est, en quelque sorte, figé dans le Chabbat. Dans cette perspective, les règles d'EROUVIN, loin d'être pure casuistique dénuée de sens, nous aident à comprendre la signification métaphysique du Chabbat, qui est de suspendre l'aliénation dans le travail. Pendant six jours, l'homme, par son travail, devient le maître de la terre et des choses, mais en même temps, il devient vite l'esclave de ses fonctions. Le Chabbat libère l'homme et lui redonne conscience de sa destinée réelle, masquée par le travail. Se soumettre complètement aux lois du Chabbat, y compris celles d'EROUVIN, c'est réussir à se détacher de l'univers matériel et à. arracher son esprit de tout ce qui l'occupe d'ordinaire, empêchant ainsi notre vie de se transformer en une suite de gestes automatiques. Grâce aux règles d'EROUVIN, notre vision du monde se renouvelle constamment et notre Chabbat prend tout son sens : nous aider à rendre Dieu plus complètement présent au monde, ce qui est le but même de notre existence. (Rabbin Alexis BLUM) consacré à la soirée du Sédère. Le texte en est reproduit dans la Hagada que nous lisons à cette occasion. Ainsi, cette soirée constitue-t-elle l'ultime phase de cette préparation de Pessa'h dont nous étudions les détails dans les neuf premiers chapitres de Pessa'him. S'il ne nous est guère possible d'offrir de sacrifices, en raison de la destruction du Temple, il nous est, du moins, recommandé d'en étudier toutes les lois. Selon nos Sages, cette étude nous sera comptée au même titre que si nous offrions des sacrifices. Nous inspirant de cette noble pensée de la Hagada, nous souhaitons ardemment que « quiconque a faim (physiquement parlant), qu'il vienne manger avec nous, que tout nécessiteux (ceci dit moralement), vienne célébrer notre Pâque ». Que cette invitation touche le cœur de ceux qui ont faim et soif de la parole divine, et que ce traité de Pessa'him permette ainsi de mieux connaître les lois si variées et si importantes se rapportant à la célébration de la Pâque. C'est dans ce but et dans cet esprit que nous avons voulu apporter notre modeste contribution aux Chantiers du Rabbinat. (Alain Goldmann) |
Note de contenu : |
- Introduction - Erouvin: Chap. I - X - Introduction - Pessahim: Chap. I - X |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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NF/H 001.4 | NF/H 001.4 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |