Accueil
Titre : | Soucca - Betsa - Taanit - Meguila - Moed Katan - 'Haguiga : Texte hébreu ponctué et vocalisé |
Titre de série : | La Michna, 10 |
Auteurs : | Claude Bijaoui, Traducteur ; Roger Kahn, Traducteur ; Daniel Gottlieb, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Presses du temps présent, 1973 |
Format : | 45 + 25 + 23 + 22 + 14 + 15 p. |
Note générale : | Premières pages (1-16) manquantes |
Langues: | Français |
Langues originales: | Hébreu |
Index. décimale : | NF/H (Michna, Guemara, Talmud) |
Résumé : |
Le chabbat et les fêtes constituent des moments privilégiés. Le mot que nous traduisons habituellement par «.fête » (mo'ed) signifie, à l'origine, « rendez-vous ». La fête est un rendez-vous avec Dieu. C'est le même mot qui figure dans l'expression « tente d'assignation » : Dieu donne rendez-vous à Moïse. Cette rencontre est source de joie, et cette joie est un commandement positif de la Thora : tu te réjouiras pendant ta fête (Dt XVI, 14). Or la joie ne peut surgir subitement de l'activité quotidienne ; on ne se présente pas devant un Roi en vêtements de travail ; il y faut une préparation.
La Thora ne rejette pas comme méprisables les plaisirs du corps : ce corps, c'est l'œuvre de Dieu, il est éminemment respectable. La subtile articulation entre le corps et l'esprit, c'est ce qui fait l'objet, pour qui sait lire, de cette michna Betsa : la joie spirituelle de la fête, viendra de la satisfaction, au delà du nécessaire, des besoins du corps. La « joie » dont parle le verset cité plus haut, c'est la joie de l'offrande des sacrifices volontaires (qui viennent s'ajouter, en ce moment particulier, aux sacrifices régulièrement offerts, faisant de ce jour un jour différent par la place laissée à la spontanéité). Ces sacrifices volontaires étaient mangés. Le Temple est détruit, il n'y a plus d'autel, il n'y a plus de sacrifices ; il reste de cela le plaisir de la table ; à nous de savoir le transcender. Notre table est l'image de l'autel du Temple, prêsentotis-nous à cette table dans le même esprit de pureté qui était naturellement demandé aux pèlerins de Jérusalem, dans le même état de préparation aussi. Sous la formulation légaliste, technique, exprimée en discussions sur les gestes permis et les gestes interdits, les limites au delà desquelles on n'a pas le droit de «porter », les gestes qu'on peut faire pour la préparation de la cuisine et ceux qui sont prohibés, ce qui est visé, c'est la préparation même de la fête, et la conception qu'en avaient les grands maîtres de la Michna. Leurs divergences attestent que ce qui les sépare, ce n'est pas seulement le mode d'application des commandements divins (ce qui est déjà en soi capital, du fait que ce sont des commandements divins), mais aussi leur interprétation ; ainsi, des discussions du début du premier chapitre, où nous voyons, contrairement à son habitude, Bet Hillel plus sévère que Bet Chamaï, ainsi également des interdictions édictées par les rabbins, venant limiter même l'accomplissement de commandements de la Thora (ch. 5). (Rabbin Cl. Bijaoui) Chaque fois qu’un danger menace la Communauté (guerre, sécheresse, épidémie, etc.), il faut faire retentir une Teroua (sonnerie du shofar). Ce rite fait partie des voies de la Techouva : il oblige à prendre conscience du fait que ce sont les mauvaises actions des hommes qui ont permis à la menace de se manifester (cf. Jérémir V, 25). Le repentir, accompagné de jeûne, doit donc éliminer les causes de la menace, et par conséquent supprimer la rigueur de la calamité. Notre Traité énonce les règles concernant les jeûnes et plus particulièremént ceux que les Sages décrètent, à cause d’une sécheresse prolongée. C’est ce qui explique que le Traité Taanit commence par les règles concernant la mention, dans la Amida, de la puissance divine qui se manifeste à travers les pluies. (Rabbin Daniel Gottlieb) Le Traité de Meguila étudie les règles concernant la lecture de la Meguila (livre, rouleau) d'Esther à Pourim. Elle énoncera aussi les règles concernant la lecture de la Thora et de la Haphtara à l'occasion de Chabbat, des jours de fêtes et les autres jours où il y a lecture du texte biblique. A propos de la lecture des textes bibliques, notre Traitê évoque également les règles concernant la sainteté des lieux de prières et des objets de culte. (Rabbin Daniel Gottlieb) Le traité de Moèd Katan contient des lois spécifiques à ’Hol Hamoed : pour le distinguer des autres traités concernant les fêtes (Moèd), on rappelle «Moèd Katan » (petites fêtes ou demi-fêtes). Bien que les périodes de ’Hol Hamoèd soient considérées comme jours de fête, certains interdits en vigueur les jours de grande fête, peuvent être levés pendant les demi-fêtes. Ainsi, par exemple, sont autorisés les travaux dont la non-exécution immédiate entraînerait une perte irréparable. Le Traité Moèd Katan en donne la nomenclature. (Rabbin Daniel Gottlieb) Le traité 'Haguiga concerne dans sa 1ère partie les devoirs de pèlerinage et les sacrifices correspondants. Dans sa 2e partie il aborde les lois de pureté et d'impureté. (Rabbin Daniel Gottlieb) |
Note de contenu : |
- Introduction - Soucca: Chap. I - V - Introduction - Betsa: Chap. I - V - Introduction - Taanit: Chap. I - IV - Introduction - Meguila: Chap. I - IV - Introduction - Moed katan: Chap. I - III - Introduction - 'Haguiga: Chap. I - III |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
NF/H 001.10 | NF/H 001.10 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |