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Titre : | Péa - Demaï : Texte hébreu ponctué et vocalisé |
Titre de série : | La Michna, 12 |
Auteurs : | Jacques Ouaknin, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Presses du temps présent, 1982 |
Format : | 128 p. |
Langues: | Français |
Langues originales: | Hébreu |
Index. décimale : | NF/H (Michna, Guemara, Talmud) |
Résumé : |
La Tora considère que tous les biens que l’homme possède sont comme un dépôt que Dieu lui confie pour les gérer. Le fait de donner une partie de ses biens aux moins favorisés n'est pas considéré comme une aumône, mais comme un acte de justice. Le mot Tsedaka, en hébreu, inclut les deux notions de justice et de charité, la charité étant en définitive un acte de justice.
Parmi les dons réservés aux pauvres, certains se donnent en nature, d’autres en espèces. La PEA désigne le coin du champ que le moissonneur doit laisser pour les pauvres. Cette Péa représente environ 1/60 du champ et peut être laissée soit sur pied, soit prélevée sur la récolte après la moisson. La Péa s’applique aux céréales, à certains légumes et à certains arbres. Le traité de Péa s’intéresse également aux autres dons réservés aux pauvres, mais il n’a pris ce titre qu’à cause du premier sujet traité. […] Tous ces dons aux pauvres dont on trouve la prescription dans la Tora, sont toujours accompagnés par cette promesse: “Afin que l’Eternel te bénisse dans l’oeuvre de tes mains”. “Celui qui donne la Péa aux pauvres, est comparable à celui qui construit le Bet Hamikdach ”. , Cette assertion de nos Sages a pour but de montrer combien le fait de donner au pauvre est une source de paix entre les hommes, comme le Temple est l’image de la présence divine et de la paix sur terre. Cette action éloigne en effet, du cœur du pauvre, des sentiments d’envie et de jalousie, et constitue une source de satisfactions pour le propriétaire à cause de la bonne action qu’il vient d’accomplir. La Péa, don que l’on fait à autrui, est également le pendant des dons que l’on fait à Dieu. Et ainsi, l’homme, par son action double, envers Dieu, et envers l’homme, se souvient constamment de ces deux dimensions entre lesquelles il doit sans cesse évoluer: la dimension verticale qui représente ses relations avec Dieu et la dimension horizontale qui représente ses relations avec autrui. En exigeant de l’homme de laisser la Péa et les autres dons pour les pauvres, la Tora lui permet de s’accomplir pleinement en chassant de son cœur l’égoïsme et la méchanceté et en développant les sentiments qui caractérisent le juif: il est plein de pitié, rempli de scrupules, et charitable. La terre et tout ce qu’elle renferme appartiennent à Dieu. L’homme y a été placé pour la travailler et la garder. Pour lui rappeler constamment ce sentiment de locataire de la terre, la Thora a ordonné à l’homme un certain nombre de prélèvements qui doivent revenir au propriétaire, c’est-à-dire à Dieu ou à ses représentants. Par ailleurs, le prélèvement des dîmes est une institution nécessaire pour le maintien de la cité de Dieu. Les Lévites étant exclusivement réservés au service divin, il ne leur a pas été alloué de territoire. C’est aux autres tribus d’Israël de subvenir à leurs besoin. D’où les prélèvements imposés par la Thora. Demaï (Ceci. qu'est-ce?) aborde le cas particulier des récoltes dont l'acquéreur ne sait pas si les prélèvements ont été effectués ou non. |
Note de contenu : |
- Introduction - Péa: Chap. I - VIII - Introduction - Demaï: Chap. I - VII |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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NF/H 001.12 | NF/H 001.12 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |