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Titre : | Le Talmud de Jérusalem. Vol. II |
Auteurs : | Moïse Schwab, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Maisonneuve et Larose, 1977 |
Format : | xii + 436 + iv + 396 p. |
Note générale : | Texte uniquement en français ! |
Langues: | Français |
Langues originales: | Hébreu |
Index. décimale : | NF/H (Michna, Guemara, Talmud) |
Résumé : |
Pour le plan, la méthode de traduction, l’indication des passages parallèles en notes, les renvois bibliques, la juxtaposition de la Mischnâ et de la Guemara (grand et petit texte), rappelons l’exposé offert par l’Introduction au t. I. De même, on y trouvera la justification des numéros doubles, ou entre (), pour certains §§ de la Mischnâ. Comme au t. I, on rencontrera dans le présent volume des exemples remarquables d’ellipse; et bien des termes rabbiniques ont dû être traduits par des phrases entières. En général, il a fallu ajouter un commentaire perpétuel. Les détails de linguistique ont été l’objet de soins particuliers et approfondis, comme on le verra entr’autres par la note supplémentaire ci-après, p. XII, par les pp. 110, 120, 222, et par la liste des termes étrangers, à la fin. Dans le Talmud et les Midraschim, ainsi que le remarque M. A. Darmesteter (Romania, I, p. 93-6), en citant des exemples à l’appui de cette thèse, on trouve un grand nombre de ces mots étrangers à la famille sémitique, surtout des mots grecs, et quelquefois des mots latins : « Ces derniers, dit-il, ont dû subir certaines altérations pour pénétrer dans la langue des Juifs et recevoir la forme et la couleur sémitiques. La plupart de ces vocables appartiennent à la langue populaire ; le grec était 1a langue de tout l’orient romain; quant au latin, il a dû s’introduire chez les Juifs, grâce aux garnisons romaines qui occupaient la Judée. » En dehors de ces détails, le fond même nous a paru plus intéressant dans cette suite qu’au t. I. On y rencontre des principes de morale, des traits charmants d’amour filial (I,1), et le souci du droit des pauvres y est poussé à l’extrême. On remarquera, à ce sujet, bien des anecdotes curieuses. Elles sont disséminées dans les 4 traités composant ce volume, dont le 1er seul a été traduit en allemand par J.-J. Rabe (Ansbach, 1781, 4°), version devenue très-rare, où nous avons puisé quelques notes.
La succession de ces traités a été expliquée déjà par Maïmonide. Dans l’énumération des devoirs que contient le lre Mischna du traité Péa (de l’angle), on trouve en première ligne la prescription mosaïque relative aux angles des champs et aux devoirs de philanthropie que ce précepte comporte. Le Talmud suppose la connaissance préalable de ce. devoir; et il ne s’agit plus pour lui que d’en déterminer les conditions de détail. C’est le premier du droit des pauvres prélevé sur le blé, lorsqu’il est encore en épi. Aussi, celte section est-elle rangée immédiatement après le traité des Bénédictions (Berakhôth) et forme le 1er des traités agricoles, qui renferment les divers préceptes dont l’accomplissement n’a lieu que pour la moisson accomplie. Le traité Péa est suivi par le traité Demai. On appelle ainsi les fruits ou produits de la terre douteux ; le mot demai est composé des mots do maï, comment cela? c’est-à-dire si le propriétaire est peu scrupuleux dans l’accomplissement des prescriptions mosaïques, doit-il être soupçonné de n’avoir pas prélevé les dîmes légalement dues, soit aux lévites, soit aux pauvres ? Pour consommer les fruits de cette provenance sans aucune crainte de rien devoir sur ces prélèvements obligatoires, il est bon d’en prélever un Centième pour le prêtre (la dîme sur la dîme), et la 10° partie ou dîme de seconde année, si l’on se trouve dans la 2e année du cycle agraire, pendant laquelle les produits doivent être, ou mangés à Jérusalem, ou rachetés (voirie traité Maasser scheni, fin). Selon M. Neubauer (géographie, p. 87) d’après Musaphia, le mot Demaï est la transcription du mot grec « gens du peuple » et veut dire que l’on considère les denrées comme provenant d'un païen, pour lequel il y a doute s’il a satisfait aux prescriptions légales. Cependant, la 1ère étymologie est la plus communément admise ; et, à titre d’abréviation araméenne, conforme au langage talmudique, nous la préférons, d’accord avec le Wörterbuch du Dr Lévy, à ce mot. — Le traité des fruits douteux a été placé de suite après le traité Péa, parce qu’il a quelqu’analogie avec le précédent, en ce qu’il s’agit encore de droits des pauvres à déterminer en certains cas. Ce second traité est suivi immédiatement de la partie relative aux divers mélanges, question à traiter après avoir épuisé en deux sections les droits des pauvres conformément au texte de la Bible, qui, après avoir parlé de Péa, indique le précepte de Kilaïm. Aux termes du Lévitique (XIX, 19) et du Deutéronome (XXII, 9 à 11), il est interdit d’atteler ensemble deux animaux de 2 espèces, ou d’ensemencer un champ avec des semences diverses, ou de porter des étoffes composées de différentes matières (laine et fil) ; ces défenses détaillées et expliquées dans le présent traité, sont comprises sous le titre général de Kilaïm, mélange. Enfin, après ce sujet, la Mischnâ aborde la question de Schebiith ou du repos agraire. Il est vrai, comme le remarque Maimonide, que selon l'ordre des prescriptions publiques, le précepte de YOrla (la défense de manger les fruits des 3 premières années de plantation) devrait être examiné, ici. Mais, comme ce précepte n’est applicable qu’en cas d’une plantation nouvelle, on a préféré s’occuper d’abord d’un devoir inévitable, celui de la Schemila, ou repos agraire. De plus, ce devoir a l’avantage d’être chronologiquement déterminé et d’être soumis à une périodicité régulière de 7 ans. Aux termes de la loi mosaïque (Exode XXIII, 10, et Lévitique XXV, 1), il faut tous les 7 ans laisser la terre en friche. Au Deuteron. XV, 1, on étend encore ce repos légal, pour y ajouter la suspension des dettes. De nos jours, il est vrai, on fait reposer la terre par la succession et la diversité des semis ; mais dans l’antiquité, on procédait par la mise en friche du sol. |
Note de contenu : |
- Préface - Corrections au T. I - Concordances des versets bibliques - Traités : Pea, Demai, Kilaim, Schebith, - Préface - Liste des divers mots étrangers - Traités: Troumôth, Maaserôth, Maaser, Schémi, Halla, Orla, Bikkourim. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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NF/H 005.2 | NF/H 005.2 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |