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Titre : | Le Talmud de Jérusalem. Vol. III |
Auteurs : | Moïse Schwab, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Maisonneuve et Larose, 1977 |
Format : | viii + 312 + iv + 332 p. |
Note générale : | Texte uniquement en français ! |
Langues: | Français |
Langues originales: | Hébreu |
Index. décimale : | NF/H (Michna, Guemara, Talmud) |
Résumé : |
La deuxième section de la Mischnâ, ou grande codification des lois religieuses Israélites, porte le nom de Moëd, c’est-à-dire des fêtes, ou des diverses observances applicables à ces jours, et qui remontent plus ou moins, par la tradition orale, jusqu’au législateur des Hébreux. Cette section comprend 12 traités inégaux en étendue, savoir les tr. Schabbat, ’Eroubin, Pesahim, Yôma, Scheqalim, Soucca, Rosch ha-schâna, Beça, Taanith, Meghilla, Haghigâ, Moëd qaton. Telle est, du moins, leur succession comme elle a été adoptée dans le Talmud de Jérusalem, différente de celle qu’ont suivie les éditions de la Mischnâ, quand celle-ci est publiée séparément.
Au fur et à mesure que la traduction et l’interprétation de cette série avanceront, il y aura lieu de revenir sur l’ordre un peu bizarre dans lequel ces traités se suivent, pour essayer de justifier cet ordre, en invoquant l’autorité du célèbre philosophe Maïmonide. Mais, tout naturellement, la fête la plus importante de toutes, le Sabbat, passe en première ligne : elle rappelle, par sa périodicité hebdomadaire, quelques-unes des premières croyances du Judaïsme, entr’autres celles de la Création du monde et du rôle de la Providence dans l’univers. Il n’est pas surprenant, dès lors, de voir les rabbins, — au milieu même des persécutions de toutes sortes qu’ils ont supportées tour à tour,— s’attacher avec une certaine passion à la célébration de cette solennité, à lui donner un caractère tout particulier de sainteté, à l'entourer d’amour, de vénération, de respect; le cœur ardent des croyants d’autrefois en était vivement touché. Maintes fois, la Bible signale comme un devoir éminent le précepte de se reposer le samedi : d’abord, elle l’inscrit au Décalogue, où cette loi forme le 4° commandement (Exode, XX, 8, et Deutér., V, 12) ; puis, elle y revient à diverses reprises, d’une façon plus écourtée, mais non moins significative par sa fréquence (par exemple, Exode, XVI, 25; XXIII, 12; XXXI, 14; XXXIV, 21; Lévitique, XIX, 29; XXIII, 32; Nombres, XV, 9, etc.). Toutefois, les nombreux détails qui constituent le repos sabbatique ne sont pas indiqués dans l’Écriture sainte ; bien peu de passages, ou versets, comme celui de l’Exode (XXXV, 1 à 3), servent de base à la loi orale pour préciser les prescriptions diverses relatives à ce commandement. Elles ont été successivement formulées par les autorités théologiques, depuis le pouvoir sacerdotal des pontifes et des juges qui ont succédé à Moïse, jusqu’aux docteurs qui ont rempli les fonctions de chefs: de la captivité d’Israël, dans les premiers siècles de l’ère vulgaire. Il a fallu indiquer quels travaux sont interdits en ce jour et quels autres sont autorisés; puis, — ayant dit quelle limite il est défendu de franchir en ce jour, — comment on y obvie par un « mélange des distances »; d’où le titre de ; 'Eroubin (associations). Tous ces sujets, évidemment, sont bien subtils; et le présent volume,— il faut le déclarer avant tout, — est un des moins attrayants de la longue série du Talmud, qu’il est dans notre plan de traduire au complet. On ne pouvait guère espérer mieux, vu l’austérité du sujet traité dans ces pages, le respect envers la solennité du sabbat poussé à l’extrême, les détails rabbiniques relatifs au repos sacré qui comprennent les minuties les plus exagérées et les plus compliquées, les divisions et les subdivisions des travaux capitaux et des travaux accessoires. Il a fallu beaucoup de persévérance et notre intention bien arrêtée d’offrir au public une version textuelle de chaque traité, pour ne pas nous laisser détourner de notre projet, et ne pas nous borner à de simples extraits. Le concours de plusieurs commentaires hébreux n’a pas été superflu pour nous aider à accomplir, tant bien que mal, notre tâche ardue; et nous les avons trouvés très heureusement assemblés dans la belle édition du Jérusalmi de Jitomir (non « Zitomir », comme on la nomme parfois erronément). Les passages légendaires et historiques sont ici fort clairsemés (pp. 78, 109, 122, 129, 141, 154, 159, 225); les rédacteurs semblent s’être inspirés de ce Rabbi qui fulmine contre la mise par écrit de la Haggada (ci-après, tr. Sabbat, ch. XVI, § 1, p. 162). Nous trouverons au contraire ces documents en plus grand nombre dans les traités qui formeront les tome V et VI de notre publication. Du reste, cette partie talmudique, qui est du domaine de l’exégèse et de l’archéologie, vient d’être l’objet d’une publication allemande de M. Wünsche (Zurich, 1880, in-8°). Il a donc paru d’autant plus de notre devoir de faire ressortir ce qui pourra être utile, soit à l’histoire, soit à la philologie, cherchant à nous attacher aux résultats sérieux, aux côtés graves, à défaut de traits intéressants, piquants, ou curieux. De même, on trouvera à la fin (pp. 307-8) des notes additionnelles, dont l’une est relative à l’art musical, une autre à la géographie de l’antiquité. |
Note de contenu : |
- Préface - Liste des mots étrangers - Notes additionnelles - Index - Concordances des versets bibliques - Liste des noms propres - Traités : Schabbath, Eroubin - Préface - traités: Pesahim, Yôma, Scheqalim. - Notes additionnelles / Errata - Index - Concordances des versets bibliques - Noms propres de lieux et de personnes |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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NF/H 005.3 | NF/H 005.3 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |