Accueil
Titre : | Comment parler de la souffrance? |
Auteurs : | Collectif, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Lumen Vitae, 1982 |
Collection : | Revue Lumen Vitae, num. XXXVII / 3 |
Format : | p. 242-360 / Ill. couleurs |
Note générale : | Avec en annexe une représentation du Misereor (éthiopien) |
Langues: | Français |
Index. décimale : | LY (Souffrance, épreuves) |
Note de contenu : |
- André Fossion : L’homme en. souffrance. Réflexion anthropologique et théologique Parler de la souffrance, c’est toujours, dans l’acte même où on en parle, témoigner du rapport que l’on entretient avec elle, et donc mettre en jeu son propre désir. Et ce désir, dans son rapport à la souffrance, est soumis à une épreuve de « vérité à faire ». Il ne s’agit pas de développer un discours — qui sera toujours vain — pour donner un sens à la souffrance, mais de promouvoir les attitudes concrètes à adopter dans les situations de souffrance présentes ou à venir. Vivre avec la souffrance, lutter contre elle et compatir : tel est bien le chemin suivi par Jésus. Loin de nous enfermer, la souffrance nous déloge : elle devient un lieu et un temps de communion. - Denis Vasse : Il n’y a de corps que souffrant La souffrance dans nos vies s’évoque toujours à partir de déchirures où se trouve contrariée, altérée l’image que nous nous faisons de nous-mêmes. Mais cette altération nous renvoie aussi à cette part de nous-mêmes que l’image cachait et que la déchirure dévoile, à la vérité de notre désir. Parole et souffrance sont les deux moments d’un acte où se pose la question de l’homme qui prend corps, qui risque son corps. Faisant appel à sa riche expérience de médecin et de prêtre, D. Vasse souligne l’importance de cette parole jaillie de la souffrance éprouvée ou accueillie. - Claude Ortemann : Quelle parole chrétienne sur la souffrance ? Les langages traditionnels sur la souffrance et sur la façon dont on la relie à Dieu soulèvent de nombreuses difficultés. Que penser d’un discours qui reporte sur Dieu la cause de la souffrance et qui enferme le comportement chrétien dans l’acceptation, la résignation ou l’offrande ? Il importe de voir comment Jésus s’est conduit à l’égard de ceux qui souffrent et comment il a vécu et énoncé sa propre souffrance. Ces réflexions autorisent quelques suggestions pastorales importantes. - André Knockaert : Catéchèse de la souffrance : présupposés pédagogiques Innocenter la souffrance, prendre le risque du pardon, innocenter Dieu, intérioriser la souffrance, contempler en Jésus le Juste souffrant, l’innocent, le coupable et l’infortuné : telles sont les démarches pédagogiques qui conduiront à une catéchèse de la souffrance à la lumière de la foi chrétienne. - Charlotte Langehegermann : L’attitude chrétienne face à la souffrance Quand il s’agit de rencontrer les malades, les bien-portants sont embarrassés. Que peuvent dire le visiteur, le médecin, l’infirmière, le soignant à celui qui souffre ? Trop souvent nous l'entourons de soins, mais nous n’écoutons pas son angoisse, nous n’accueillons pas son cri. Cheminer avec lui dans cette situation nouvelle que crée pour lui la souffrance, c’est l'aider à s’ouvrir à de nouvelles formes de relation aux autres et à Dieu. - Paul Tihon : La souffrance et l’histoire Faire mémoire des souffrances du passé ne va pas de soi et le pouvoir de l’oubli est grand. Cette mémoire est pourtant nécessaire car, sans elle, l’humanité s’expose à voir resurgir les violences qui les ont causées. Mais le discours qui « fait mémoire » ne doit ni justifier, ni banaliser, ni récupérer la souffrance des hommes. S’il la raconte, c’est pour faire surgir la conscience d’une liberté à naître et ouvrir un chemin pour l’action dans l’histoire. C’est ainsi que les chrétiens font mémoire de la Passion du Christ, glorifient les martyrs et célèbrent l’Eucharistie. - Liliane Rouland : Souffrance des hommes et Passion du Christ. Des artistes du tiers monde prennent la parole Renouant avec une tradition séculaire, l’Action de Carême Misereor, en Allemagne Fédérale; diffuse des «voiles de carême» en provenance de divers pays. Ils sont destinés à aider les chrétiens à réfléchir, à la lumière du Christ et de l’Evangile, aux besoins et aux souffrances du monde actuel, à soutenir la prière et stimuler l’action. L. Rouland présente et compare deux de ces voiles, en provenance d’Ethiopie et de Haïti, et indique leur utilisation en catéchèse. (voir le document annexe: mais explications en allemand) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
LY 091 | LY C091OL | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |