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Titre : | Verus Israel : Etude sur les relations entre chrétiens et Juifs dans l'empire Romain (135-425) |
Auteurs : | Marcel Simon, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Editions E. de Boccard, 1964 |
Format : | 518 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | GJ/B (Histoire de l'Eglise : période apostolique; origines du christianisme; judéo-christianisme) |
Note de contenu : |
- Introduction. Le problème. Limites chronologiques de l’étude,
PREMIÈRE PARTIE - Le cadre religieux et politique CHAPITRE I - LENDEMAINS DE CRISE : LE JUDAÏSME PALESTINIEN - I. Réactions d’Israël devant les catastrophes de 70 et 135 : désarroi passager ; l’espérance eschatologique et le culte de la Loi - II. Le pharisaïsme triomphant. Ses caractères : libéralisme doctrinal et rigorisme de l’observauce ; les Esséniens - III. L’art juif: les synagogues à images, illustration du libéralisme rabbinique - IV. Dispositions d’Israël envers les Gentils : elles ne sont pas fondamentalement transformées par les crises palestiniennes. CHAPITRE II - LENDEMAINS DE CRISE : LA DIASPORA - I. Importance de la Diaspora. Les crises palestiniennes n'affectent de façon sensible ni sa vie religieuse, ni ses relations avec la culture gréco-romaine - II. L’esprit du judaïsme dispersé : Oracles sibyllins, IV» Livre des Machabées, écrit apologétique des Pseudo-Clémentines, documents archéologiques - III. La liturgie juive du VIIe Livre des Constitutions Apostoliques : elle prolonge après 135 la tradition universaliste et éclairée ; son caractère orthodoxe - IV. Diaspora et Palestine : l’Eglise juive CHAPITRE III - L’EGLISE ET ISRAËL - I. Le christianisme devant les crises palestiniennes : elles ne clarifient pas entièrement sa position en regard d’Israël ; la crise gnostique et le problème de la Loi - II. Essais de solution; la Loi est abrogée ; l’antilégalisme paulinien et ses prolongements - III. Loi ancienne et loi chrétienne. L’Eglise, peuple nouveau et Israël véritable - IV. L’Eglise antérieure à Israël : le christianisme des Patriarches et le sacerdoce de Melchisédech - V. Le culte du veau d’or et la loi rituelle. Deuterosis sinaïtique et deuterosis rabbinique - VI. Portée pratique de ces spéculations. Pourquoi Israël survit-il ? Le danger juif CHAPITRE IV - ROME, JUDAÏSME ET CHRISTIANISME - I. L’Empire et les deux cultes : la bienveillance envers les Juifs se renforce à mesure que se précise la politique antichrétienne - II. Raisons de ce contraste : le christianisme tertium genus, l’antiquité du judaïsme - III. La politique juive de Julien l’Apostat - IV. Les juifs et les persécutions anti-chrétiennes : témoignages patristiques - V. Le témoignage la littérature hagiographique : le rôle des Juifs dans les persécutions est modeste - VI. Le statut juif dans l’empire chrétien DEUXIÈME PARTIE - Le conflit des orthodoxies CHAPITRE V - LA POLÉMIQUE ANTI-JUIVE. CARACTÈRES ET MÉTHODES - I. « Adversus Judaeos » : controverse réelle ou genre littéraire ? Diverses théories en présence - II. Le recours à la Bible. L'exégèse allégorique. L'autorité de la Septante. Les manuels de Testimonia CHAPITRE VI - LA POLÉMIQUE ANTI-JUIVE. SON ARGUMENTATION - I. La christologie. Le Messie souffrant. Les textes messianiques La divinité du Christ - II. La loi rituelle. Sa raison d’être, son caractère tardif. Elle ne lie qu’lsraël, et seulement dans le passé - III. Le rejet d’Israël : il est définitif. La vocation des Gentils démontrée par les préfigurations et les prophéties - IV. La réalité des polémiques judéo-chrétiennes : elle est confirmée par les témoignages patristiques CHAPITRE VII - LES CHRÉTIENS DANS LE TALMUD - I. Les Minim : gnostiques juifs ou judéo-chrétiens? Diverses acceptions du terme - II. Les Minim sont parfois des chrétiens - III. La controverse anti-chrétienne : Israël et la faveur divine ; l’éternité de la Loi ; « l’autre Dieu » - IV. Evolution des relations judéo-chrétiennes en Palestine. Etapes de la séparation. Judéo-chrétiens et grande Eglise. CHAPITRE VIII - L’ANTISÉMITISME CHRÉTIEN - I. L’antisémitisme antique. Il n’a pas de caractère ethnique, ni économique ; il tient à la religion d’Israël et à ses répercussions sociales - II. L’antisémitisme chrétien. Son fondement théologique : le meurtre du Christ. Il emprunte une partie de ses griefs à l’antisémitisme païen - III. L’antisémitisme chrétien. Son originalité - IV. L’invective anti-juive de S. Jean Chrysostome. Ses procédés. - V. Répercussions pratiques de l’antisémitisme. Les destructions de synagogues. Altérations progressives du statut juif. Limites de l’antisémitisme chrétien. Sa cause véritable la vitalité religieuse du judaïsme TROISIÈME PARTIE - Contacts et syncrétismes CHAPITRE IX - DESTINÉES DU JUDÉO-CHRISTIANISME - I. Définition du judéo-christianisme : ses variétés - II. Les Ebionites. Les sources ; le témoignage apprêté des hérésiologues ; les écrivains orientaux - III. Caractères de la secte. L’observance juive. Le canon ébionite. La doctrine : divinité du Christ et naissance virginale. Les deux rameaux de l’ébionisme - IV. Judéo-chrétiens et Juifs : Nozrim, Minim ; les Posche Israël. Fluctuations des rapports entre Ebionites et Synagogue - V. La Diaspora judéo-chrétienne. Sa propagande : Symmaque et Symmachiens. Faiblesse du judéo-christianisme : c’est du judaïsme que vient pour l’Eglise le danger principal... CHAPITRE X - LE PROSÉLYTISME JUIF - I. La doctrine : les rabbins divisés sur le principe de l’admission des Gentils et. sur ses conditions ; mais une majorité reste favorable au prosélytisme - II. Les faits : les témoignages talmudiques, païens, chrétiens. Les résultats, difficiles à apprécier. L’épigraphie juive. Diffusion des rites juifs ; le baptême juif - III. Durée du prosélytisme. Il est encore vivace à la fin de l’antiquité. Sa répression légale sous les empereurs chrétiens. L’usage cultuel du grec comme moyen de propagande ; sa vitalité ; qu’en pensent les rabbins ? Aquila. L’abandon du grec : la Novelle 146 de Justinien - IV. L’expansion juive en pays sémitiques et sémitisés CHAPITRE XI - LES JUDAÏSANTS DANS L’EGLISE - I. Les contaminations liturgiques juives dans le christianisme oriental - II. Les transpositions chrétiennes de la Pâque juive. La Didascalie : le comput juif, norme de la Pâque chrétienne. S. Jean Chrysostome et les décisions de Nicée. Aphraate ; le jeûne pascal et les azymes ; l’observance juive, modèle de l’observance chrétienne - III. « Nostri judaizantes » : ils observent le sabbat ; la loi rituelle; ils fréquentent la synagogue: le cas d’Antioche. Croyances messianiques - IV. Diffusion des tendances judaïsantes : en Orient, en Occident. Chrétiens et « meluentes » - V. Opinion des Juifs sur les judaïsants, assimilés aux demi-prosélytes CHAPITRE XII - SUPERSTITION ET MAGIE - I. Les Juifs ont dans l’antiquité réputation de magiciens. Pourquoi ? - II. Les composantes de la magie juive : langue et écriture hébraïques ; les noms divins ; les noms des anges. Angélologie et astrologie - III. Textes et formules de la magie juive. Le carré magique Sator Arepo. Amulettes juives : les phylactères ; le chandelier ; les azymes. Valeur magique des rites : la thérapeutique juive. - IV. La défense chrétienne. Isaac d’Antioche et S. Jean Chrysostome. La répression de la magie au IVe siècle : législation impériale et canons conciliaires. Les antidotes : exorcisme ecclésiastique, reliques ; le culte des saints fait reculer l’angélolâtrie judaïsante CONCLUSION : Caractères exacts de l’opposition entre judaïsme et christianisme. Causes du repli juif et de la victoire chrétienne - Index bibliographique / Index analytique / Index des auteurs |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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GJ/B 206 | GJ/B 206 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |