
Titre : | La chair dans l'Ancien Testament "Bâsâr" |
Auteurs : | Daniel Lys, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Editions Universitaires, 1967 |
Collection : | Encyclopédie universitaire |
Format : | 175 p. / Index |
Langues: | Français |
Index. décimale : | CS/G (Anthropologie biblique : hommes, femmes, couple, enfants) |
Résumé : |
Il s'agit d'une étude des différents textes de l'Ancien Testament où apparaît la notion de chair ou de corps, exprimée essentiellement par le terme bâsâr. Cette étude • est chronologique: en suivant l'ordre des textes tels qu'ils ont été écrits et lus par Israël, on peut en saisir le sens de façon plus honnête et voir éventuellement l'évolution de la notion étudiée.
Si notre terme peut s'appliquer à l'animal, c'est avant tout pour parler de sa chair au sens de viande servant de nourriture à l'homme. Au contraire; en ce qui concerne l'homme, le sens essentiel est celui de corps; si un certain nombre de textes parlent de chair de l'homme, il s'agit de l'étoffe du corps humain, encore que scandaleusement elle puisse être traitée comme de la viande. Si donc il y a ambiguïté du fait qu’homme et animal sont tous deux des êtres de chair animés, une distinction est cependant faite. Ajoutons que l'expression " toute chair ", employée pour l'animal aussi bien que pour l'homme, de même que l'expression " toute âme ", signifient " tout être " : la Bible insiste sur l'unité de l'être vivant et ne fait pas de dichotomie entre deux éléments, matériel et spirituel, voire bon et mauvais, comme il apparaît dans d'autres cultures. Aussi est-ce à la fois sur la dignité et sur la faiblesse de la créature que débouche cette recherche. L'être humain est créature. C’est un être de chair, et c'est là sa dignité ; il n'a pas à échapper à cette condition de créature mais à la vivre en relation avec Dieu. Mais la chair n'est authentiquement chair que si elle est animée ; sans cela elle n'est plus chair mais cadavre (qui est désigné par d'autres termes mais point par bâsâr). La créature, ce n'est pas une âme surajoutée à un corps mais un corps animé par la grâce de Dieu et qui ne subsiste comme corps que dans la mesure où cette animation lui est renouvelée. Ajoutons que cette faiblesse concerne le domaine de l'être, mais qu'il ne s'agit jamais dans l'Ancien Testament d'un pessimisme éthique selon lequel la chair serait " mauvaise Ceci conduit au problème de la relation entre Dieu (à qui jamais le terme de chair ou de corps n'est appliqué) et les êtres de chair. L'ouvrage se termine en posant la question de l'incarnation à la lumière même de cette étude de " chair " et de " corps " dans l'Ancien Testament qui conduit chronologiquement au seuil du Nouveau Testament, et sans laquelle il paraît impossible de comprendre ce que le Nouveau Testament a pu dire sur ces notions. |
Note de contenu : |
- Abréviations
- Introduction / Notes de l’introduction - I. Statistique / Notes du chapitre I - II. Étymologie / Notes du chapitre II - III. Les plus vieux textes (I/1) / Notes du chapitre III - IV. L’essor du grand prophétisme (I/2) / Notes du chapitre IV - V. Le renouveau deutéronomique (I/3) / Notes du chapitre V - VI. L’exil (II) / Notes du chapitre VI - VII. Le judaïsme ancien (III) / Notes du chapitre VII - VIII. La littérature lyrique (IV) / Notes du chapitre VIII - IX. La littérature sapientiale (V) / Notes du chapitre IX - Bilan / Notes du bilan - Appendice - Index des termes hébraïques et araméens / Index des termes grecs / autres termes anciens / Index des textes bibliques |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CS/G 009 | CS/G 009 | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |