Titre : | Les fondements de la foi, 2. Réalité et révélation |
Titre de série : | Dogmatique pour la catholicité évangélique, I |
Auteurs : | Gérard Siegwalt, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris [France] : Cerf, 1987 |
Autre Editeur : | Genève [Suisse] : Labor et Fides |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8309-0063-7 |
Format : | 524 p. |
Langues: | Français |
Résumé : |
Le présent ouvrage est le 2e volume des Prolégomènes à une Dogmatique pour la catholicité évangélique. Les Prolégomènes portent sur Les fondements de la foi. Le Ie' volume était consacré à La quête des fondements et présentait l’ensemble d’un projet ouvert sur la culture et les religions et devant valoir comme mystagogie : initiation au mystère d’un Dieu présent dans l’ébranlement des fondements du monde moderne, de l’Église et de l’existence personnelle.
C’est la question du rapport entre philosophie et théologie qui est abordée dans le présent volume. Quelle base la foi trouve-t-elle dans la raison en tant que principe de connaissance de la réalité et quelle base trouve-t-elle dans la révélation proprement dite ? Ces deux axes ne sont pas opposés, s’il est vrai que le Dieu de la révélation est le Dieu de la réalité. Ils ne sont pas non plus confondus. Il y a une dimension théologique à l’intérieur de la raison et de la réalité qui permet de parler de révélation universelle, mais il y a également une révélation spécifique, prophétique qui est, pour la foi, critère de la révélation universelle. La révélation spéciale cependant n’est pas une. Il y a celle qui est à la base de chaque religion et celle de Dieu à Israël et en Jésus, le Christ. Comment définir le rapport entre les deux Testaments de la Bible chrétienne et, partant, entre le judaïsme et le christianisme ? Comment situer également la foi chrétienne par rapport aux religions non chrétiennes ? L’hindouisme, le bouddhisme et l’islam font ici notamment l’objet d’une approche systématique et réflexive. |
Note de contenu : |
DEUXIÈME PARTIE : RÉALITÉ ET RÉVÉLATION (MÉTHODOLOGIE THÉOLOGIQUE)
- Introduction - I. Méthodologie théologique * A. Méthodologie et théologie : 1. Pourquoi une méthodologie ? 2. Théorie de la connaissance 3. Épistémologie : a) Épistémologie ontologique b) Épistémologie théologique : Extrinsécité et intrinsécité de la révélation chrétienne. * B. Les deux principes de la connaissance théologique - II. Réalité et raison * A. L’ambivalence de la raison : La crise de la raison, tenant d’une part à la finitude, d’autre part à l’aliénation de la raison — Aliénation de la raison absolutisée — Destin et responsabilité Le sens de la crise de la raison est d’ouvrir la raison à elle-même dans son essence véritable * B. Réalité et raison : 1. L’accession à la raison comme accession à l’humanité 2. Raison et totalité : a) La dimension visible, physique et psychique — La dimension invisible : le psychique dans le physique, le parapsychique dans le psychique, le paraphysique dans le physique — Les cieux et la terre comme les deux dimensions de la réalité — Les trois aspects de la réalité : nature, homme, histoire — La dimension invisible : la raison comme puissance et les puissances invisibles, anges et démons — Le combat spirituel dans tout le champ de la culture — L’importance de l’enfant et de l’adolescent pour la conception de la réalité — La dimension occulte de l’au-delà de la mort b) La raison passive (conscience) et son principe actif (volonté) c) La raison ontologique comme instance de totalité et d’unité 3. Le vrai concept de science * C. Raison et transcendance - III. Révélation et foi * A. La foi, principe de connaissance, comme détermination par la révélation : 1. Foi et raison : contre la confusion et contre la séparation des deux — La foi, principe de connaissance sur la base de la foi comme détermination par la révélation 2. Révélation et foi ontologiques, et révélation et foi théologiques : a) Révélation spéciale et révélation universelle (ou générale) b) Théologie naturelle : Les preuves de l’existence de Dieu et leur critique — Le sens vrai des preuves — La théologie naturelle comme ontologie — La question des dicta probantia scripturaires 3. La précarité de la foi, ontologique et théologique, à cause de la finitude et à cause de l’aliénation de l’homme : angoisse et acte de foi * B. Révélation et religions : 1. Point de départ : les religions : a) Pourquoi le point de départ pris dans la révélation chrétienne comme celui pris dans l’essence de la religion sont insuffisants b) Pourquoi l’a-religiosité de l’ère du sécularisme, loin de dispenser de l’intérêt pour les religions, y pousse c) Pourquoi une dogmatique de la foi doit parler aujourd’hui des religions non- chrétiennes d) Comment elle doit le faire 2. La révélation comme fondement des religions : a) La vérité des religions tient à leur fondement révélatoire et ne peut qu’être éprouvée b) Qu’est-ce qu’« accueillir » les religions non-chrétiennes ? — Comment les accueillir — comment les connaître c) Approche de quelques religions, par leur expérience de base, son actualité et sa vérité (1) Religions primitives (2) Les religions de l’Inde : l’hindouisme et le bouddhisme * C. Israël et l’Église, et leurs saintes Écritures : 1. Le statut théologique des saintes Écritures ou le principe scripturaire : a) Tradition et continuité de la révélation — Le caractère problématique du « sola scriptura » entendu non comme norme mais comme source de la foi — Le « sola scriptura » comme norme b) Comment les saintes Écritures attestent la révélation comme Parole de Dieu : Le canon biblique ; L’inspiration ses différents sens selon l’Ancien Testament — selon le Nouveau Testament — Compréhension littéraliste de la théopneustie : sens et critique — La thèse de l’inerrance des saintes Écritures : sens et critique — L’inspiration de l’attestation orale de la révélation — Le caractère second de l’affirmation de l’inspiration c) L’usage des saintes Écritures par l’Église 2. Israël et l’Église, dans leurs rapports aux saintes Écritures a) Les rapports entre les deux Testaments, du point de vue du Nouveau Testament en accord avec l’Ancien (sens et critique du marcionisme) Le rapport promesse-accomplissement ; Le rapport loi-évangile ; Continuité dans la discontinuité ; Conclusion générale : La récapitulation de l’Ancien Testament par le Nouveau / Romains 9-11 : Israël et l’Église, deux alliances différentes ? — Élargissement de la question aux religions non-chrétiennes / L’irréductibilité du judaïsme à l’Église, et de l’Ancien Testament au Nouveau / Œcuménisme judéo-chrétien. * D. La continuité de la révélation et les religions postchrétiennes : 1. Le concept de « religions post-chrétiennes » et les différentes appréciations hypothétiquement possibles de celles-ci 2. L’islam : a) Son rapport à la tradition biblique de l’Ancien et du Nouveau Testament — L’islam comme religion abrahamique — Sa continuité critique par rapport à la tradition biblique b) Expérience de base, actualité et vérité de l’islam — Expérience de base — Actualité — Vérité c) Œcuménisme islamo-chrétien 3. Groupes post-chrétiens divers - Conclusion : L’aporie de la théologie de la récapitulation - Index biblique / Index thématique et des noms propres |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CX/C 017b | CX/C 017b | Livre | Bibliothèque principale | Livres empruntables | Prêt possible Disponible |